QUAND LES CONFERENCES RELIGIEUSES DEVIENNENT LA MODE
L’unité 25, ce quartier populaire des parcelles assainies, en cette matinée
du 10 juin 2016, il fait un temps chaud, mais malgré cette chaleur de plomb les
gens sont au rythme du ramadan ceci à travers des conférences religieuses et
autres occupations sociétales.

L’unité 25, en ce début du mois de ramadan, c’est aussi les conférences
religieuses organisées par les femmes de ce quartier. Regroupées au tour de
GIE, d’associations, elles ont inscrit ces cérémonies au premier plan. Pour
Aïssatou NIANG, présidente d’un GIE, ces conférences « sont des moments
de recueillements, de dévotion mais aussi pour se rapprocher davantage de notre
religion qui est l’islam » A la question de savoir à combien est estimé
les moyens financiers qu’elles débloquent pour tenir ces rencontres, elle
répond « tant qu’il s’agit de parler de notre religion, nous mettrons les
moyens nécessaire pour la réussite de ces évènements ». Mais il faut
souligner que ces conférences ne sont pas partagées par tous les parcellois.
Mamadou, un jeune boutiquier du coin pense que ces conférences sont «
source de gaspillage et posent le problème de quiétude » avant d’ajouter
qu’ « un musulman peu connaitre et manifester sa religion sans passé
par ces « festivités » » qui à l’en croire sont « devenues plus commerciales que
religieuses ».
L’autre décor qui frappe dans ce quartier au premier venu, c’est le
regroupement de jeunes à côté de la mosquée au tour de grande marmite pour
disent-ils apporter leur soutien pendant la rupture du jeune. En quoi
faisant ? Ils sont nombreux ces jeunes regroupés au sein d’un groupe, à
cotiser pour préparer des café et autres éléments indispensable pour la
rupture, qu’ils mettent à la disposition des jeuneurs. D’où est venue
cette idée ? Pour Dabakh TALL, fils de l’imam et initiateur « l’idée
était d’aider les personnes les plus diminues, qui après une longue journée de
jeune avaient du mal à trouver quoi manger mais, depuis nous sommes allez
au-delà de ça de cet objectif ».
Amadou Tidiane GAYE
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire