samedi 29 avril 2017

Le fact cheking, du journalisme autrement

M. Peter, remettant un prix à un journaliste Ivoirien
Crédit photo: Google 
Dans le cadre des carrefours d’actualité, le CESTI a reçu comme invités, M. Peter Cunliffe Jones , le directeur exécutif et fondateur  d’Africa Check, Assane Diagne,  le rédacteur en chef et Samba Diamlipa Badji, rédacteur en chef adjoint pour l'Afrique francophone et un journaliste de la BBC.

Africa Check, est un programme lancé en 2012 en Afrique du Sud par Peter,  un ancien journaliste de l'AFP, pour « vérifier » la véracité des propos souvent tenus par les acteurs sociaux.
Avec ses quatre bureaux en Afrique notamment Nigeria, Kenya, L’Afrique du Sud et le Sénégal, 

Africa Check, compte élargir son audience avec son partenariat avec certaines radios communautaire et des écoles de formation en journalisme.
Toujours dans l’optique, d’élargir son audience, en dehors des articles en langue anglaise, Africa Check, depuis novembre 2015, a introduit la langue française.


Le fact cheking, une tendance née dans les pays anglo-saxon, et qui consiste à faire un traitement plus élaboré des déclarations publiques par les acteurs sociaux.

Mais cette initiative ne s’intéresse actuellement qu’aux déclarations susceptibles d’impacter sur le mode de vie donc sur le développement socio-économique des populations.

Un travail qui se heurte parfois à des obstacles, dans la mesure où il existe des difficultés liées à l’accès des sources mais aussi à des informations non actualisées.

Le fact cheking, est en quelque sorte du journalisme d’investigation, parce que tout simplement, les initiateurs ce projet, ne se limite plus aux articles factuels, mais essaient d’aller au-delà des simples déclarations pour apporter des preuves sur ce qui est dit. Ce qui fait le fact cheking, ne s’effectue pas sur la base d’une opinion.

L'innovation de cette année est le prix consacré au meilleur article écrit rédigé par un étudiant en journalisme.

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