lundi 29 mai 2017

la presse sénégalaise entre problèmes et recherche de solutions

Les panélistes pendant la rencontre
Crédit Photo: A. Badara Diatta 
« La situation de la presse au Sénégal : quelles responsabilités des acteurs », a été le thème traité par les acteurs de la presse, dans le cadre des carrefours d’actualité, organisés par le Cesti

Devant l’absence d’un cadre juridique et réglementaire ou encore la distribution illégale de la publicité  dans les médias, seul, le vote du nouveau code de la presse, constitue selon les panélistes du jour, une alternative, pour assainir et apporter un nouveau souffle à la profession de journaliste au Sénégal.

Pour le secrétaire général du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal, Ibrahima Kh. Ndiaye, la presse sénégalaise, est caractérisée entre  une précarité et un chômage avec le non-respect des conventions collectives. Une  situation liée,  selon lui, à l’absence d’une réglementation du secteur.

C’est pourquoi, il appelle tous les acteurs à travailler ensemble pour la mise en place de bonnes conditions de travail et de bonnes pratiques dans la profession.

Au nombre de 102, les radios communautaires, sont également confrontées à des difficultés financiers. Ces difficultés sont dues, selon Talla Dieng, le président de l’Union des radios associatives et communautaires, à des cahiers des charges  interdisant aux radios communautaires de faire de la publicité, principale ressources des médias au Sénégal.


Pour Talla Dieng, ces cahiers des charges qui datent avant même l’existence des radios communautaires, ne sont plus adaptés et doivent être remplacés, tout en tenant en compte  les réalités actuelles. 
Un débat au cour duquel,  les  panélistes sont revenus sur  la question de l’aide de la presse. Mais pour Amadou Kanouté, le représentant du ministère de la communication,  nombreux sont les médias qui ne répondent pas aux critères pour bénéficier de cette aide. Cependant, il est d’avis que  la publicité, avec une enveloppe de plus de quinze milliards, est accaparée  de manière illégale par trois organes sur deux cents que compte le Sénégal.

Le fonds d’aide à la presse  va passer au fonds d'appuis à la presse. Pour Amadou Kanouté, cela entre dans le cadre des efforts menés par l’Etat pour accompagner les médias notamment avec l’effacement de la dette fiscale dans le passé ou encore la redevance.

Parler de la situation de la presse, c’est interpellé l’Etat, qui est, selon le président du conseil des éditeurs de presse, le premier  acteur. A l'Etat, revient la responsabilité d'encadrer le secteur de la presse et faire en sorte qu'il est un cadre juridique approprié pour épanouissement des médias soutien Mamadou Ibra Kane 


vendredi 5 mai 2017

Non à la précarité dans la presse!!!!!!!!

Ils étaient tous là. De la place de la Nation, au rond point de la RTS, les journalistes professionnels, les patrons de presse, les syndicalistes, les hommes politiques, les étudiants en formation en journalisme, ont tous marché la main dans la main pour  étaler les maux de la presse et dire non à la précarité de la presse. 

Organisée par la coordination  des associations de presse (CAP), cette  marche, a été l'occasion pour les professionnels des médias , d'inviter le gouvernement à s'impliquer davantage pour l'assainissement de ce secteur, à travers le vote du code de la presse, redéfinir le format économique de l'entreprise de la presse, mettre en place des dispositifs pour le respect de la convention collective, encadré le secteur afin qu'il de meilleurs conditions de travail entre autres revendications.......




Selon  le dernier classement de reporters sans frontières, le Sénégal occupe la 7 ème place continentale et 58ème mondiale en terme de liberté de la presse 


le 03 mai, journée internationale de la liberté de la presse a été déclarée depuis  1993 par l'assemblée générale des Nations Unis