Les panélistes pendant la rencontre Crédit Photo: A. Badara Diatta |
« La
situation de la presse au Sénégal : quelles responsabilités des acteurs »,
a été le thème traité par les acteurs de la presse, dans le cadre des
carrefours d’actualité, organisés par le Cesti.
Devant l’absence d’un
cadre juridique et réglementaire ou encore la distribution illégale de la
publicité dans les médias, seul, le vote
du nouveau code de la presse, constitue selon les panélistes du jour, une
alternative, pour assainir et apporter un nouveau souffle à la profession de
journaliste au Sénégal.
Pour le secrétaire
général du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication
du Sénégal, Ibrahima Kh. Ndiaye, la presse sénégalaise, est caractérisée
entre une précarité et un chômage avec
le non-respect des conventions collectives. Une situation liée, selon lui, à l’absence d’une réglementation du
secteur.
C’est pourquoi, il
appelle tous les acteurs à travailler ensemble pour la mise en place de bonnes
conditions de travail et de bonnes pratiques dans la profession.
Au nombre de 102, les
radios communautaires, sont également confrontées à des difficultés financiers.
Ces difficultés sont dues, selon Talla Dieng, le président de l’Union des
radios associatives et communautaires, à des cahiers des charges interdisant aux radios communautaires de
faire de la publicité, principale ressources des médias au Sénégal.
Pour Talla Dieng, ces
cahiers des charges qui datent avant même l’existence des radios
communautaires, ne sont plus adaptés et doivent être remplacés, tout en tenant
en compte les réalités actuelles.
Un débat au cour
duquel, les panélistes sont revenus sur la question de l’aide de la presse. Mais pour
Amadou Kanouté, le représentant du ministère de la communication, nombreux sont les médias qui ne répondent pas
aux critères pour bénéficier de cette aide. Cependant, il est d’avis que la publicité, avec une enveloppe de plus de
quinze milliards, est accaparée de
manière illégale par trois organes sur deux cents que compte le Sénégal.
Le fonds d’aide à la presse va passer au fonds d'appuis à la presse. Pour Amadou Kanouté,
cela entre dans le cadre des efforts menés par l’Etat pour accompagner les
médias notamment avec l’effacement de la dette fiscale dans le passé ou encore
la redevance.
Parler de la situation
de la presse, c’est interpellé l’Etat, qui est, selon le président du conseil
des éditeurs de presse, le premier
acteur. A l'Etat, revient la responsabilité d'encadrer le secteur de la presse et faire en sorte qu'il est un cadre juridique approprié pour épanouissement des médias soutien Mamadou Ibra Kane
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