Le nouveau code de la
presse a été voté à l’unanimité à l’assemblée nationale par les députés. Ce
vote boucle les étapes d’un processus dont la réflexion a été lancée par
les acteurs et les autorités étatiques depuis 2000.
Ce nouveau cadre
juridique dont la mise en œuvre, selon le ministre de la communication,
Mbagnick Ndiaye, est prévue dans quelques jours, permettra de faire face
davantage aux maux qui gangrènent la presse sénégalaise.
Désormais avec le
nouveau code de la presse, la première porte d’entrée dans ce métier sera pour le journaliste
d’être issue d’une école de journalisme reconnue par l’Etat ou d’être titulaire
d’un diplôme de licence ou équivalent suivi d’une pratique professionnelle de
deux ans dans la collecte, le traitement et la diffusion de l’information au
sein d’un organe de presse sanctionnée par une commission de validation des
acquis de l’expérience.
Ainsi avec l’adoption
de ce cadre juridique, le ministre de la communication invite la presse à plus
de responsabilité mais également à revoir le fonctionnement de l’entreprise de
presse.
Avec ce code, le
conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) est l’Autorité de
régulation de l’audiovisuel (ARA). Une
autorité avec plus de prérogative
capable de sanctionner les dérives de certains hommes de la presse.
Les acteurs de la
presse ont tous salué les avancées notées avec le vote de ce code. Toutefois,
selon ces acteurs, le vrai combat commence, celle des décrets d’application.
C’est pourquoi Babacar Domingo Mané et ces camarades appellent tous les
journalistes à se mobiliser pour avoir ce rapport de force qui permettra de
faire reculer l’Etat sur un certain nombre de choses