vendredi 23 juin 2017

La presse se dote d’un nouveau code


Le nouveau code de la presse a été voté à l’unanimité à l’assemblée nationale par les députés. Ce vote boucle  les étapes d’un  processus dont la réflexion a été lancée par les acteurs et les autorités étatiques depuis 2000.

Ce nouveau cadre juridique dont la mise en œuvre, selon le ministre de la communication, Mbagnick Ndiaye, est prévue dans quelques jours, permettra de faire face davantage aux maux qui gangrènent la presse sénégalaise.

Désormais avec le nouveau code de la presse, la première porte d’entrée  dans ce métier sera pour le journaliste d’être issue d’une école de journalisme reconnue par l’Etat ou d’être titulaire d’un diplôme de licence ou équivalent suivi d’une pratique professionnelle de deux ans dans la collecte, le traitement et la diffusion de l’information au sein d’un organe de presse sanctionnée par une commission de validation des acquis de l’expérience.

Ainsi avec l’adoption de ce cadre juridique, le ministre de la communication invite la presse à plus de responsabilité mais également à revoir le fonctionnement de l’entreprise de presse.

Avec ce code, le conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) est l’Autorité de régulation  de l’audiovisuel (ARA). Une autorité  avec plus de prérogative capable de sanctionner les dérives de certains hommes de la presse.


Les acteurs de la presse ont tous salué les avancées notées avec le vote de ce code. Toutefois, selon ces acteurs, le vrai combat commence, celle des décrets d’application. 

C’est pourquoi Babacar Domingo Mané et ces camarades appellent tous les journalistes à se mobiliser pour avoir ce rapport de force qui permettra de faire reculer l’Etat sur un certain nombre de choses 

lundi 19 juin 2017

Les médias, un moyens de propagande?


Dans la pratique du journalisme ont dit toujours que  « les faits sont sacrés, l’opinion est libre ». Cette formule qui était valable il y’a quelques années, ne l’ai plus ou n’est plus appliquée à sa juste titre.

Parce qu’aujourd’hui, nombreux sont les  journalistes qui considèrent que son leurs opinion sont sacrées. Ce qui conduit souvent à une déformation des faits.

Mais le phénomène qui domine le plus la presse aujourd’hui est notamment  le manque d’objectivité, les manipulations, les mensonges etc. de la part des journalistes. Des  faits notés même dans les journaux considérés comme étant  les plus crédibles à l’exemple de New York Times, qui avec l’affaire Jayson Blair, a été accusé d’avoir de plagia des articles.

A côté de ce manque d’objectivité des journalistes ou des médias de manière générale, on peut évoquer, le moyen de propagande que sont devenus ces derniers à travers leur implication pour défendre des  positions, qui en réalité ne sont  pas fondées.

Et là, l’exemple donné par l’auteur n’est rien d’autre que l’accusation de  l’Irak de retenir une  arme de destruction massive par les Etats- unis. Une période pendant laquelle les médias ont permis de rendre une simple accusation à une vérité « universelle » conduisant ainsi à un conflit que nous connaissons tous.

Toutefois l’auteur reconnait qu’à coté il existe des journalistes qui se laissent manipuler, et qui sont capables de dire non à un moment donné.
Pour l’auteur cette situation est surtout due au fait que La presse quotidienne se retrouve au bord du précipice et qu’elle recherche à tout prix des idées pour survivre.