mardi 13 décembre 2016

Médias sociaux et organisations de la société civile

Le sigle de l'institution 
Le mercredi 30 novembre dernier s’est déroulé à la place du souvenir, le lancement d’un guide à l’utilisation des médias sociaux suivi d’un meet up sur le thème : « Appropriation des médias sociaux par les organisations de la société civile ».

Une rencontre organisée par Institut Panos Afrique de l’ouest, une ONG panafricaine créée depuis 2000, présente dans la plus part des pays de l’Afrique de l’ouest à l’exception de quelques pays comme la Gambie.

PANOS, une ONG, qui œuvre dans plusieurs domaines notamment, le pluralisme des médias traditionnels, dans la gouvernance : l’exécutif, le législatif, le judiciaire mais surtout sur les questions foncières. Avec la globalisation, Panos intervient aussi  sur les questions migratoires aussi bien dans les pays de départ que dans les pays  d’arrivés.

Les médias sociaux sont devenus des outils de partage d’information et de communication incontournables dans le monde de développement.

Mais force et constater que le web social est moins maîtrisé par les organisations soucieuses des causes sociales car  de nombreuses organisations de la société civile, dans des pays et des milieux sociaux de plus en plus connectées ne savent pas encore tirer le meilleur parti des réseaux sociaux afin de donner un coup d’accélérateur à leur communication et leur plaidoyer,

C’est pourquoi cette rencontre de Dakar, vise à renforcer les capacités des organisations de la société civile et des journalistes à l’utilisation des médias sociaux, à soutenir les médias traditionnels  pour vulgariser les droits de l’homme et la démocratie dans la sous-région, partager des informations et des ressources, mais surtout évaluer le poids des  médias sociaux sur les pratiques de tous les jours.






mardi 6 décembre 2016

Amina Mohamed " La radicalisation, reste un aspect négatif de la globalisation"


Amina Mohamed, Ministre des
affaires étrangères du Kenya 
Dans le cadre des carrefours d’actualité le CESTI, a reçu comme invité : Amina Mohamed, Ministre des affaires étrangères  du Kenya, qui participe au 3 ème forum sur la paix et la sécurité en Afrique qui se tient Dakar. Au cours de son exposition, elle est revenue sur plusieurs questions notamment, La jeunesse  avec 65% de la population africaine dont la moitié est composée de femmes, L’économie (les matières premières), les questions sécuritaires etc. 

La ministre Kényane des affaires étrangères a insisté sur la mobilité des étudiants pour permettre l’échange sur les programmes mais aussi pour qu’ils puissent acquérir de l’expérience, un atout pour une meilleure insertion sociale. Car selon elle, les frontières ne doivent pas confinées nos rêves.

Sur la question de la radicalisation, Mme Amina Mohamed indique qu’elle relève « de la  jeunesse » et souligne que la radicalisation reste l’un des aspects négatif de la globalisation, et qu’on aujourd’hui nous devons trouver des solutions durable en arrêtant d’utiliser les jeunes.

Elle a par ailleurs félicité le Sénégal pour ce qui concerne son système biométrique et invite l’Union Africaine à s’inspirer du Sénégal.

Devant les futurs journalistes, elle a surtout insisté sur la nécessité « d’avoir notre propre narratif » pour parler des problèmes africain et reste  convaincue  que les journalistes jouent un rôle indispensable pour atteindre cet objectif car selon elle l’avenir de l’Afrique repose sur sa jeunesse, qui constitue un levier indispensable pour son développement.
Pour ce qui concerne le retrait de certains pays de la Cour Pénal Internationale, Amina invite les Etats à réfléchir sur les orientations à donner à cette cour afin d’arrêter cette vague de retrait qui est du à plusieurs facteurs.



vendredi 2 décembre 2016

La recrudescence de la violence au Sénégal

Un couteau après un "crime"
La peine de mort : voilà encore un débat qui refait surface au Sénégal comme d’autres débats qui le temps d’une rose va encore vite faner et ses pétales enfouies dans les terres de ces sujets qu’on agite tant que la mémoire de l’homo senegalensis reste illuminée par la thématique. Avant-hier, on épiloguer sur les nombreuses morts causées par les accidents de la route, malheureusement le décor n’a pas changé, le nombre de victime s’accroit, les situations à risque se font vives tous les jours.

Hier c’était l’histoire des talibés  livrés à eux même dans les rues de Dakar, plus rien, nous sommes passés à autre chose. Il faut quand même regretter la perte en vie humaine. Mais depuis, tous les jours, les faits divers reprennent le dessus dans nos journaux, le débat sur la peine de mort ressurgit et la clameur s’est s’emparée  du débat.

Je suis de ceux qui pensent que la peine de mort est comme un arbre dont on taille les feuilles chaque automne, le printemps arrivera, les feuilles reviendront. Le mal est à la racine : l’éducation.
Combien de personnes dans la rue, devant leurs voitures, devant leur maison se sentent humiliés par des insultes impunément proférés à leur endroit.

C’est à ce niveau, qu’il faut permettre aux citoyens de se sentir en sécurité, en cherchant un moyen juridique de réprimer ce type de comportement qui chaque jour constituent le décor de nos quartiers.
Il faut que le citoyen sénégalais puisse légalement de défendre sans recourir à la violence, à la bagarre de rue, mais en faisant appel à l’autorité effective de l’Etat.

Le véritable challenge, c’est de pouvoir restaurer la sécurité dans nos quartiers et cela à travers une approche inclusive.
Mais le silence coupable souvent dicté par le refus de subir la foudre des perturbateurs, notre démission collective par rapport à l’éducation de nos enfants, constituent l’engrais qui se collecte au pied de l’arbre et qui nous drape de sa mauve amertume lorsque les feuilles de la violence ombragent le droit à la vie.

Nous devons changer nos habitudes, nos comportements, à l’intérieur de nos maisons, dans nos quartiers, nous devons renforcer l’éducation religieuse de nos enfants, leur inculquer des modèles, des références, mais seulement notre société changera. Ayons le courage de nous remettre en cause, en refusant de nous agripper à des solutions que je respecte mais qui me paraissent émotives, épidermiques.


Je ne soutien ni lesdroits de l’hommiste, ni ceux qui revendiquent la peine de mort, je reste dans un camp celui qui appelle à une rétrospection de chacun d’entre nous pour impulser une nouvelle dynamique de comportement