vendredi 2 décembre 2016

La recrudescence de la violence au Sénégal

Un couteau après un "crime"
La peine de mort : voilà encore un débat qui refait surface au Sénégal comme d’autres débats qui le temps d’une rose va encore vite faner et ses pétales enfouies dans les terres de ces sujets qu’on agite tant que la mémoire de l’homo senegalensis reste illuminée par la thématique. Avant-hier, on épiloguer sur les nombreuses morts causées par les accidents de la route, malheureusement le décor n’a pas changé, le nombre de victime s’accroit, les situations à risque se font vives tous les jours.

Hier c’était l’histoire des talibés  livrés à eux même dans les rues de Dakar, plus rien, nous sommes passés à autre chose. Il faut quand même regretter la perte en vie humaine. Mais depuis, tous les jours, les faits divers reprennent le dessus dans nos journaux, le débat sur la peine de mort ressurgit et la clameur s’est s’emparée  du débat.

Je suis de ceux qui pensent que la peine de mort est comme un arbre dont on taille les feuilles chaque automne, le printemps arrivera, les feuilles reviendront. Le mal est à la racine : l’éducation.
Combien de personnes dans la rue, devant leurs voitures, devant leur maison se sentent humiliés par des insultes impunément proférés à leur endroit.

C’est à ce niveau, qu’il faut permettre aux citoyens de se sentir en sécurité, en cherchant un moyen juridique de réprimer ce type de comportement qui chaque jour constituent le décor de nos quartiers.
Il faut que le citoyen sénégalais puisse légalement de défendre sans recourir à la violence, à la bagarre de rue, mais en faisant appel à l’autorité effective de l’Etat.

Le véritable challenge, c’est de pouvoir restaurer la sécurité dans nos quartiers et cela à travers une approche inclusive.
Mais le silence coupable souvent dicté par le refus de subir la foudre des perturbateurs, notre démission collective par rapport à l’éducation de nos enfants, constituent l’engrais qui se collecte au pied de l’arbre et qui nous drape de sa mauve amertume lorsque les feuilles de la violence ombragent le droit à la vie.

Nous devons changer nos habitudes, nos comportements, à l’intérieur de nos maisons, dans nos quartiers, nous devons renforcer l’éducation religieuse de nos enfants, leur inculquer des modèles, des références, mais seulement notre société changera. Ayons le courage de nous remettre en cause, en refusant de nous agripper à des solutions que je respecte mais qui me paraissent émotives, épidermiques.


Je ne soutien ni lesdroits de l’hommiste, ni ceux qui revendiquent la peine de mort, je reste dans un camp celui qui appelle à une rétrospection de chacun d’entre nous pour impulser une nouvelle dynamique de comportement 

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