Un couteau après un "crime" |
La peine de mort :
voilà encore un débat qui refait surface au Sénégal comme d’autres débats qui
le temps d’une rose va encore vite faner et ses pétales enfouies dans les
terres de ces sujets qu’on agite tant que la mémoire de l’homo senegalensis reste
illuminée par la thématique. Avant-hier, on épiloguer sur les nombreuses morts
causées par les accidents de la route, malheureusement le décor n’a pas changé,
le nombre de victime s’accroit, les situations à risque se font vives tous les
jours.
Hier c’était l’histoire
des talibés livrés à eux même dans les
rues de Dakar, plus rien, nous sommes passés à autre chose. Il faut quand même regretter
la perte en vie humaine. Mais depuis, tous les jours, les faits divers
reprennent le dessus dans nos journaux, le débat sur la peine de mort ressurgit
et la clameur s’est s’emparée du débat.
Je suis de ceux qui
pensent que la peine de mort est comme un arbre dont on taille les feuilles
chaque automne, le printemps arrivera, les feuilles reviendront. Le mal est à
la racine : l’éducation.
Combien de personnes
dans la rue, devant leurs voitures, devant leur maison se sentent humiliés par
des insultes impunément proférés à leur endroit.
C’est à ce niveau,
qu’il faut permettre aux citoyens de se sentir en sécurité, en cherchant un
moyen juridique de réprimer ce type de comportement qui chaque jour constituent
le décor de nos quartiers.
Il faut que le citoyen sénégalais
puisse légalement de défendre sans recourir à la violence, à la bagarre de rue,
mais en faisant appel à l’autorité effective de l’Etat.
Le véritable challenge,
c’est de pouvoir restaurer la sécurité dans nos quartiers et cela à travers une
approche inclusive.
Mais le silence
coupable souvent dicté par le refus de subir la foudre des perturbateurs, notre
démission collective par rapport à l’éducation de nos enfants, constituent
l’engrais qui se collecte au pied de l’arbre et qui nous drape de sa mauve
amertume lorsque les feuilles de la violence ombragent le droit à la vie.
Nous devons changer nos
habitudes, nos comportements, à l’intérieur de nos maisons, dans nos quartiers,
nous devons renforcer l’éducation religieuse de nos enfants, leur inculquer des
modèles, des références, mais seulement notre société changera. Ayons le
courage de nous remettre en cause, en refusant de nous agripper à des solutions
que je respecte mais qui me paraissent émotives, épidermiques.
Je ne soutien ni lesdroits de l’hommiste, ni ceux qui revendiquent la peine de mort, je reste dans
un camp celui qui appelle à une rétrospection de chacun d’entre nous pour
impulser une nouvelle dynamique de comportement
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