jeudi 30 mars 2017

BBC, renforce sa présence sur le terrain de l'information

Logo BBC 


la BBC entend étendre son service international pour toucher quelque 500 millions de personnes par semaine, à travers le monde, via la télévision, le Web et la radio. Elle souhaite atteindre cet objectif d’ici 2022 date qui marquera son centenaire.
Cela passera par la création de nouveaux services de langues et le renforcement de ceux déjà existants.






A travers qu’Helene Millard et Candida Harris du service des ressources humaines ,  la BBC, a organisé un atelier de partage, pour échanger avec les élèves journalistes  sur ce programme 2022 et renforcer la capacité sur les techniques d'élaboration des CV et autres réalités du marché de travail. 

Pour Mamadou Moussa BA, Rédacteur en chef BBC Afrique, En marge de cette visite, "nous avons voulu mettre à profit ce séjour pour, entre autres, expliquer à vos étudiants comment se préparer à des entretiens d’embauche". et "expliquer les vrai ambitions de la BBC pour le continent africain, la jeunesse africaine en particulier". 



"Le code pétrolier, la première législation pétrolière depuis 1998"


La première législation pétrolière remonte en 1998 avec le code pétrolier.   Selon Idrissa Bodian,  au lendemain de l’indépendance, il y avait l’absence d’une loi sur le domaine pétrolier, mais il existait plutôt une ordonnance ou parfois des décrets d’applications pour régir les activités pétrolières.

Ce qui permettait d’encadrer ces activités, qui sont de différents types. D’abord, L'activité en amont, qui concerne la recherche et l’exploitation des hydrocarbures et en avale qui revoit aux produits finis. Ces activités sont  régies par une législation et qui  à son tour va permettre d’établir des contrats entre l’Etat et les entreprises pétrolières.
Les contrats sont aux nombres de deux actuellement : il y’a le contrat de concession et le contrat de partage de production.




A  l’état actuel,  le type de contrat en rigueur, est celui de partage de production, dans ce type de contrat, les compagnies pétrolières ne sont que des prestataires de service, ce qui est tout fait le contraire avec le contrat de concession.

Le Sénégal, pour attirer les entreprises pétrolières, à travers sa politique économique, met en place des avantages fiscaux et douanière.
La signature des contrats d’exploitation implique plusieurs acteurs notamment les compagnies pétrolières, ministre de l’énergie, Petrosen et contresigné par le président de la République.

A chaque fois que l’Etat signe un contrat avec une entreprise, le Petrosen, a une part d’intérêt de 10%, ce qui lui permet d’avoir un droit de regard sur tout ce que fait l’entreprise.



L’exploitation des hydrocarbures engendre aujourd’hui plusieurs conséquences sur le plan de l’environnement ou encore les conflits qui peuvent naître entre les différents pays, c’est pourquoi, il est aujourd’hui important selon les panélistes, de renforcer les textes législatifs, pousser les entreprises à investir sur la recherche de la biodiversité ou également la réalisation parallèle de puits de secours. 

jeudi 23 mars 2017

Le 08 mars, aux origines d’une célébration


 A l’occasion de la journée internationale de la femme, l’amicale du CESTI, en collaboration d’Onu Femmes, a organisé, une rencontre sous le thème «  Le leadeurship féminin : enjeux et perspectives ». 

Elle a été l’occasion pour les invités de partager avec le public leur expérience et conscientiser la junte féminine sur les défis à relever.



Mais surtout sensibiliser les étudiantes sur les dures réalités de la vie professionnelle et sur  les contraintes liées souvent à ce métier.

La journée internationale est intervenue dans le contexte des mouvements sociaux au cours du XXe siècle en Amérique du Nord et en Europe.

Mais c’est en Décembre 1977 que l’assemblée générale des Nations Unis a adopté une résolution proclamant le 08 mars, journée des Nations Unis pour les droits de la femme et de la paix internationale.

                    

samedi 11 mars 2017

"la nouveauté dans la crise casamançaise reste, l’implications des USA"



Jean Claude Marut lors de la rencontre 
Le CESTI, dans le cadre des carrefours d’actualités, a reçu comme invité Jean-Claude MARUT, un spécialiste dans la crise casamançaise. 

Les deux intervenants (l'invité et le modérateur)  sont unanimes que dans la crise casamançaise, il  y’a le silence des médias, selon eux les médias ne s’intéressent à cette situation que s’il y a du nouveau. Pour Jean Claude Marut, la crise casamançaise qui existe  depuis plus de 34 ans, reste, un conflit violent même s’il est l’un des plus petits en Afrique par rapport à sa dimension mais aussi par la nature des meurtres. Elle est aussi une crise qui oppose deux nationalités, « sénégalais » et « casamançais ».

Si ce conflit a duré  autant d’années c’est parce que  l’Etat du Sénégal n’a pas voulu trouver de manière adéquate des solutions et parle plutôt d’opération de maintien de l’ordre. »

Selon Jean, la crise casamançaise est un conflit asymétrique opposant ainsi une guerria à une armée dont la Gambie et la Guinée Bissau qui servent de bases arrière à la rébellion. Ces deux pays, selon le conférencier, ont instrumentalisé la rébellion à leur faveur/ objectif.

Malgré les nombreuses négociations qui ont vu  la participation de toutes les parties prenantes, l’Etat du Sénégal, les rebelles, les pays voisins et les acteurs internationaux, n’ont  pas pu apporter des solutions durables.





Des  blocages qui sont du surtout à un manque de volonté de l’Etat de négocier sur certaines questions notamment sur l’intégrité territorial, les limites nationales, mais surtout vu le poids économique de la région de Casamance dans l’économie sénégalaise.

Malgré la force de l’Etat du Sénégal, il n’envisage pas de régler ce conflit par des répressions, cela se justifie  par la volonté de préserver l’image d’un pays démocratique.

Parmi les solutions pour régler ce conflit, il y a la division de la rébellion pour l’affaiblir mais surtout avec la mise ne place  de plans de développement économiques pour une meilleure intégration. Ces plans sont aujourd’hui accompagnés par l’implication des USA dans la résolution de la crise, avec la mise en place de pistes pour la valorisation de la région mais aussi faciliter le retour des déplacés.






Il n’a pas manqué également de signaler que si ce conflit persiste c’est parce qu’il existe ce qu’il appelle une économie de guerre à travers les pillages et autres, l’implication des acteurs sociaux comme les ONG, les hommes politiques, l’armée, qui au lieu de trouver une sortie de crise ne sont là pour en profiter.

Dans l’optique de résoudre ce conflit, beaucoup de réponses ont été proposées, cependant elles restent pour la plus part limitées notamment le modèle de politique n’est pas adapté mais également les répressions contre les coupeurs de bois, des  phénomènes qui peuvent raviver d’autres tensions et compromettre les avancés notés jusqu’ici.



  

mardi 7 mars 2017

« Félicité » d’Alain Gomis, l’Etalon d’or de Yennenga 2017


Après son sacre en 2013, Alain Gomis, le réalisateur sénégalais  remporte l’Etalon d’or de Yennenga 2017 avec son film « Félicité ». « Félicité », Ce long métrage tourné en Kinshasa, la capitale congolaise, revient sur la vie d’une femme du nom de Véro Tshanda Beya qui, pour venir en aide à son fils hospitalisé après un accident de la route, se trouve confronter à toutes sortes de difficultés.

Ouvres de fiction certes, mais le film d’Alain Gomis est absolument le reflet d’une certaine réalité à la fois belle et triste du continent.



Pour Alain Gomis, cette victoire est dédiée à la jeunesse africaine, à qui, il exhorte à se battre pour le développement de leur contient.

Avec ce prix, Alain Gomis devient ainsi le deuxième cinéaste africain, après le malien Souleymane Cissé, à avoir remporté deux Etalons.

Le prix du meilleur film documentaire a été décerné à Ousmane William Mbaye, pour son film « Kemtiyu Séex Anta ». Pour le réalisateur de ce film, cette victoire c’est le fait que Cheikh Anta Diop soit reconnu du grand public et que la jeunesse puisse connaitre son œuvre.



Pour  la section des séries télévisées, le prix a été décerné au Sénégalais, Abdoulahad Wone, pour son film « Tundu Wundu ».

Au total, le Sénégal a remporté six (6) pour la 25eme édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou.