mardi 25 juillet 2017

Lompou sur mer, je me rappels


Une vue de la plage
Crédit photo: CESTI 
Lompoul sur mer, village tranquille et accueillant sur la côte atlantique, est à un peu plus de 180 km au nord-est de Dakar et à environ 80 km au sud de Saint-Louis avec sa forêt de résineux, à quelques centaines de mètres de la plage de sable blanc, dans un cadre magnifique et très calme.
Lompou, c'est aussi  un charmant village de pêcheurs. Mais, sa position stratégique attire le plus les touristes. Une merveille de la nature dotée d’une belle plage qui a fini d’offrir à ce village un attrait touristique important.
De son nom : Lompoul-sur-Mer (ou Lompoul), la localité est située à l'ouest du Sénégal, sur la Grande-Côte plus précisément entre la ville de Mboro et la zone du Gandiolais.
Sa date de création remonterait vers l’an 1800, selon Malick Ba, le président du GIE interprofessionnel de lompoul sur mer.
 Lompoul sur mer, c’est un décor exceptionnel auquel est venu s’ajouter la bande de nombreux filaos qui peuvent mesurer une quinzaine de mètres de hauteur
Dans ce village peul,  on note une diversité de l’activité économique exercée à travers le maraîchage, la pêche, l’élevage, le petit commerce et le tourisme, entre autres.
Pour autant, cette longue tradition de village de pêche de Lompoul sur mer reste toujours ancrée. De nombreuses pirogues sont alignées le long de la plage. 

Des embarcations aux couleurs vives d’identification du propriétaire ou groupes de pêcheurs organisés au sein du comité de gestion du centre de pêche où plusieurs femmes s’activent dans la .transformation des produits halieutiques. C’est à l’intérieur du centre que le marché est presque implanté le long du quai favorisant les échanges à longueur de journée.
Par ailleurs, Lompoul est devenu une destination de plus en plus prisée pour la beauté des paysages et le développement de nombreux sites d’hébergement. 

Ce qui fait que le tourisme aussi joue un rôle de premier plan avec la particularité de la position stratégique du village qui est distant de 6km du désert qui attire le plus les touristes. 


vendredi 23 juin 2017

La presse se dote d’un nouveau code


Le nouveau code de la presse a été voté à l’unanimité à l’assemblée nationale par les députés. Ce vote boucle  les étapes d’un  processus dont la réflexion a été lancée par les acteurs et les autorités étatiques depuis 2000.

Ce nouveau cadre juridique dont la mise en œuvre, selon le ministre de la communication, Mbagnick Ndiaye, est prévue dans quelques jours, permettra de faire face davantage aux maux qui gangrènent la presse sénégalaise.

Désormais avec le nouveau code de la presse, la première porte d’entrée  dans ce métier sera pour le journaliste d’être issue d’une école de journalisme reconnue par l’Etat ou d’être titulaire d’un diplôme de licence ou équivalent suivi d’une pratique professionnelle de deux ans dans la collecte, le traitement et la diffusion de l’information au sein d’un organe de presse sanctionnée par une commission de validation des acquis de l’expérience.

Ainsi avec l’adoption de ce cadre juridique, le ministre de la communication invite la presse à plus de responsabilité mais également à revoir le fonctionnement de l’entreprise de presse.

Avec ce code, le conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) est l’Autorité de régulation  de l’audiovisuel (ARA). Une autorité  avec plus de prérogative capable de sanctionner les dérives de certains hommes de la presse.


Les acteurs de la presse ont tous salué les avancées notées avec le vote de ce code. Toutefois, selon ces acteurs, le vrai combat commence, celle des décrets d’application. 

C’est pourquoi Babacar Domingo Mané et ces camarades appellent tous les journalistes à se mobiliser pour avoir ce rapport de force qui permettra de faire reculer l’Etat sur un certain nombre de choses 

lundi 19 juin 2017

Les médias, un moyens de propagande?


Dans la pratique du journalisme ont dit toujours que  « les faits sont sacrés, l’opinion est libre ». Cette formule qui était valable il y’a quelques années, ne l’ai plus ou n’est plus appliquée à sa juste titre.

Parce qu’aujourd’hui, nombreux sont les  journalistes qui considèrent que son leurs opinion sont sacrées. Ce qui conduit souvent à une déformation des faits.

Mais le phénomène qui domine le plus la presse aujourd’hui est notamment  le manque d’objectivité, les manipulations, les mensonges etc. de la part des journalistes. Des  faits notés même dans les journaux considérés comme étant  les plus crédibles à l’exemple de New York Times, qui avec l’affaire Jayson Blair, a été accusé d’avoir de plagia des articles.

A côté de ce manque d’objectivité des journalistes ou des médias de manière générale, on peut évoquer, le moyen de propagande que sont devenus ces derniers à travers leur implication pour défendre des  positions, qui en réalité ne sont  pas fondées.

Et là, l’exemple donné par l’auteur n’est rien d’autre que l’accusation de  l’Irak de retenir une  arme de destruction massive par les Etats- unis. Une période pendant laquelle les médias ont permis de rendre une simple accusation à une vérité « universelle » conduisant ainsi à un conflit que nous connaissons tous.

Toutefois l’auteur reconnait qu’à coté il existe des journalistes qui se laissent manipuler, et qui sont capables de dire non à un moment donné.
Pour l’auteur cette situation est surtout due au fait que La presse quotidienne se retrouve au bord du précipice et qu’elle recherche à tout prix des idées pour survivre.


lundi 29 mai 2017

la presse sénégalaise entre problèmes et recherche de solutions

Les panélistes pendant la rencontre
Crédit Photo: A. Badara Diatta 
« La situation de la presse au Sénégal : quelles responsabilités des acteurs », a été le thème traité par les acteurs de la presse, dans le cadre des carrefours d’actualité, organisés par le Cesti

Devant l’absence d’un cadre juridique et réglementaire ou encore la distribution illégale de la publicité  dans les médias, seul, le vote du nouveau code de la presse, constitue selon les panélistes du jour, une alternative, pour assainir et apporter un nouveau souffle à la profession de journaliste au Sénégal.

Pour le secrétaire général du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal, Ibrahima Kh. Ndiaye, la presse sénégalaise, est caractérisée entre  une précarité et un chômage avec le non-respect des conventions collectives. Une  situation liée,  selon lui, à l’absence d’une réglementation du secteur.

C’est pourquoi, il appelle tous les acteurs à travailler ensemble pour la mise en place de bonnes conditions de travail et de bonnes pratiques dans la profession.

Au nombre de 102, les radios communautaires, sont également confrontées à des difficultés financiers. Ces difficultés sont dues, selon Talla Dieng, le président de l’Union des radios associatives et communautaires, à des cahiers des charges  interdisant aux radios communautaires de faire de la publicité, principale ressources des médias au Sénégal.


Pour Talla Dieng, ces cahiers des charges qui datent avant même l’existence des radios communautaires, ne sont plus adaptés et doivent être remplacés, tout en tenant en compte  les réalités actuelles. 
Un débat au cour duquel,  les  panélistes sont revenus sur  la question de l’aide de la presse. Mais pour Amadou Kanouté, le représentant du ministère de la communication,  nombreux sont les médias qui ne répondent pas aux critères pour bénéficier de cette aide. Cependant, il est d’avis que  la publicité, avec une enveloppe de plus de quinze milliards, est accaparée  de manière illégale par trois organes sur deux cents que compte le Sénégal.

Le fonds d’aide à la presse  va passer au fonds d'appuis à la presse. Pour Amadou Kanouté, cela entre dans le cadre des efforts menés par l’Etat pour accompagner les médias notamment avec l’effacement de la dette fiscale dans le passé ou encore la redevance.

Parler de la situation de la presse, c’est interpellé l’Etat, qui est, selon le président du conseil des éditeurs de presse, le premier  acteur. A l'Etat, revient la responsabilité d'encadrer le secteur de la presse et faire en sorte qu'il est un cadre juridique approprié pour épanouissement des médias soutien Mamadou Ibra Kane 


vendredi 5 mai 2017

Non à la précarité dans la presse!!!!!!!!

Ils étaient tous là. De la place de la Nation, au rond point de la RTS, les journalistes professionnels, les patrons de presse, les syndicalistes, les hommes politiques, les étudiants en formation en journalisme, ont tous marché la main dans la main pour  étaler les maux de la presse et dire non à la précarité de la presse. 

Organisée par la coordination  des associations de presse (CAP), cette  marche, a été l'occasion pour les professionnels des médias , d'inviter le gouvernement à s'impliquer davantage pour l'assainissement de ce secteur, à travers le vote du code de la presse, redéfinir le format économique de l'entreprise de la presse, mettre en place des dispositifs pour le respect de la convention collective, encadré le secteur afin qu'il de meilleurs conditions de travail entre autres revendications.......




Selon  le dernier classement de reporters sans frontières, le Sénégal occupe la 7 ème place continentale et 58ème mondiale en terme de liberté de la presse 


le 03 mai, journée internationale de la liberté de la presse a été déclarée depuis  1993 par l'assemblée générale des Nations Unis 


samedi 29 avril 2017

Le fact cheking, du journalisme autrement

M. Peter, remettant un prix à un journaliste Ivoirien
Crédit photo: Google 
Dans le cadre des carrefours d’actualité, le CESTI a reçu comme invités, M. Peter Cunliffe Jones , le directeur exécutif et fondateur  d’Africa Check, Assane Diagne,  le rédacteur en chef et Samba Diamlipa Badji, rédacteur en chef adjoint pour l'Afrique francophone et un journaliste de la BBC.

Africa Check, est un programme lancé en 2012 en Afrique du Sud par Peter,  un ancien journaliste de l'AFP, pour « vérifier » la véracité des propos souvent tenus par les acteurs sociaux.
Avec ses quatre bureaux en Afrique notamment Nigeria, Kenya, L’Afrique du Sud et le Sénégal, 

Africa Check, compte élargir son audience avec son partenariat avec certaines radios communautaire et des écoles de formation en journalisme.
Toujours dans l’optique, d’élargir son audience, en dehors des articles en langue anglaise, Africa Check, depuis novembre 2015, a introduit la langue française.


Le fact cheking, une tendance née dans les pays anglo-saxon, et qui consiste à faire un traitement plus élaboré des déclarations publiques par les acteurs sociaux.

Mais cette initiative ne s’intéresse actuellement qu’aux déclarations susceptibles d’impacter sur le mode de vie donc sur le développement socio-économique des populations.

Un travail qui se heurte parfois à des obstacles, dans la mesure où il existe des difficultés liées à l’accès des sources mais aussi à des informations non actualisées.

Le fact cheking, est en quelque sorte du journalisme d’investigation, parce que tout simplement, les initiateurs ce projet, ne se limite plus aux articles factuels, mais essaient d’aller au-delà des simples déclarations pour apporter des preuves sur ce qui est dit. Ce qui fait le fact cheking, ne s’effectue pas sur la base d’une opinion.

L'innovation de cette année est le prix consacré au meilleur article écrit rédigé par un étudiant en journalisme.

jeudi 20 avril 2017

Le forum et la société civile, pour une meilleur gestion des ressources naturelles

Logo du Forum Civil
Crédit Photo: Google 
Les initiatives de la société civile pour la transparence dans les industries extractives, est l’un des thèmes abordé par le M. Seck, un membre de la société civile.  Cette rencontre a été l’occasion pour lui de revenir sur le concept de Publier ce que vous payez.

C’est en quelque sorte pousser les industries minières ou encore les entreprises pétrolières basées au Sénégal, de publier toutes les informations relatives aux paiements et opérations qu’elles ont eu à effectuer dans l’année mais également du côté de l’Etat.


La société civile, à travers ce concept publiez ce que vous payez, vise à sensibilise les populations, en faisant connaitre la quantité, la qualité de la localisation de ces  ressources, sensibilisé sur les dangers, les conséquences, avantages et surtout sur le processus d’attribution des contrats d’exploitation par l’Etat à ces compagnies pétrolière et minière.  

Publiez ce que vous payez, un programme lancé en 2012, c’est surtout instaurer la transparence dans les codes miniers, avec comme enjeux, d’être impliqué dans le processus de négociation, renforcer sa présence avec une série d’activités que ça soit au niveau national qu’international mais surtout faire face à un contexte politique, où certains membres de la société civile, travaillent dans des conditions très difficile, d’où la nécessité de renforcer le financement pour faire face en même temps, à un problème de ressource.




La promotion de la justice fiscale dans le secteur des industries extractives, a été le deuxième thème, abordé par les invités du jour. Pour Thialy Faye, un membre du forum civil, après plus cinquante ans d’indépendance, l’Afrique, est toujours  à la  traîne par rapport à la justice fiscale.


Une situation, qui  selon lui, à un certain nombre de phénomène notamment l’évasion fiscale, l’évitement fiscale, l’incivisme fiscale, mais surtout l’incivisme fiscale. Parce que beaucoup de sénégalais, n’ont pas l’habitude de payer les impôts. 

Le forum civil doit à son avis mener des actions pour promouvoir des outils de communication, la bonne gouvernance,  le renforcement du rôle du citoyen, participé à la négociation des conventions fiscales et la création d’un organisme fiscal mondial où toutes les questions fiscales seront traitées à l’exemple d’autres organismes comme l’OMC, en charge du commerce mondial.