jeudi 9 février 2017

Cheikh Anta Diop, peu connu des étudiants

Le professeur Cheikh Anta Diop 
31 ans après la disparition de Cheikh Anta Diop (07 février 1986 07 février 2017), un hommage lui a été rendu au sein de l’université qui porte son nom à travers une conférence publique sur le thème : « La pensé

« On devrait se retrouver dans l’une des grandes salles de cette université pour parler de l’œuvre de Cheikh Anta Diop », souligne Khalifa Diagne, parrain de l’évènement et conférencier. Par cette phrase, il a regretté la sobriété de la commémoration de la disparition du savant. Le parcours de l’inventeur du Carbonne 14 a été retracé, de sa vie d’étudiant engagé à l’homme politique, par le conférencier et les différents intervenants parmi lesquels des étudiants. Pour le parrain, par ailleurs chef du département de la Gestion des cités universitaires et de la vie estudiantine (Dgcuve) du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud), Cheikh Anta Diop est victime de ses thèses iconoclastes et de son engagement po.



Le scientifique, dans ses thèses, a restauré la dignité de l’homme noir, allant jusqu’à défendre que l’Afrique est le berceau des civilisations avec des preuves à l’appui. Il ne partageait pas beaucoup de positions avec le premier président de la République du Sénégal, Léopold Sédar Senghor. Conséquence, il n’a pas bénéficié d’un traitement digne de son rang d’intellectuel, de savant, à un moment donné. Tout de même, il a réussi à véhiculer sa pensée.



Cheikh Anta Diop a été également donné en exemple par M. Diagne et les étudiants. Toute sa vie, il s’est investi pour réhabiliter l’homme noir. « Il n’y a qu’un seul salut, c’est la connaissance directe, et aucune paresse ne pourra nous détourner de cette effort. A formation égale, la vérité triomphe.


Formez-vous, armez-vous de sciences jusqu’aux dents », avait-il lancé à la jeunesse africaine en 1984, à la conférence de Niamey. Le parrain Khalifa Diagne s’est engagé à appuyer le Club Cheikh Anta Diop à pérenniser l’événement. Les étudiants ont réclamé une statue de leur parrain devant l’université. Ce, par devoir de reconnaissance.


123333

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire