jeudi 16 février 2017

Samir Amin "En Afrique il existe des industries pas une industrialisation"

Samir Amin lors de la rencontre.
 Crédit Photo: Mame M. Faye 
Les défis de l’Afrique contemporaine, a été le thème traité par Samir Amin, dans le cadre des carrefours d’actualités. Pour Samir Amin, l’Afrique est belle est belle bien intégrée dans le système mondial, et cette intégration s’est effectuée vers le 15 et 16 siècle avec la traite négrière. La deuxième intégration de l’Afrique s’est opérée avec la colonisation. Mais elles restent toutes les deux, des  formes intégration  très violentes.


Pour l’auteur de « L’économie politique de la colonisation », la marginalisation de  l’Afrique réside peut-être par rapport à la faiblesse de son PIB au plan mondial. Une situation qui s’explique aussi par le retard qu’a  connu le continent africain, un retard lié à son passé très violent avec des conséquences qui sont visible jusqu’à aujourd’hui. Une colonisation qui ne se justifie que par la volonté d’extraire les ressources naturelles de l’Afrique.

 

Pour Samir Amin, les défis de l’Afrique contemporaine, c’est de sortir de ce système caractérisé par une mondialisation néolibérale. Sortir, pour créer une autre forme d’intégration. Pour y arrivé, elle doit relever au moins deux défis :

Rentrer dans l’industrialisation car selon lui, en Afrique il existe des industries mais pas une industrialisation, même s’il reconnait que cela reste un défis difficile à relever dans la mesure où, la dépense de l’Afrique de l’extérieur reste très élevée avec l’exemple du Franc FCFA dans certains pays francophone ou encore les politiques publiques qui ne tiennent pas compte le plus souvent aux réalités socio-économiques des pays africains.



Le deuxième défi reste  La révolution agricole avec la transformation de l’économie paysanne. Entres autres défis. Ces défis permettront à l’Afrique de faire face à une mondialisation devenue néolibérale mais surtout de ne pas rester  passive donc apporter sa partition pour une mondialisation alternative où les peuples qui sont restés très passif, vont désormais contribuer à la marche du monde.





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