Samir Amin lors de la rencontre. Crédit Photo: Mame M. Faye |
Pour l’auteur de
« L’économie politique de la colonisation », la marginalisation de l’Afrique réside peut-être par rapport à la
faiblesse de son PIB au plan mondial. Une situation qui s’explique aussi par le
retard qu’a connu le continent africain,
un retard lié à son passé très violent avec des conséquences qui sont visible
jusqu’à aujourd’hui. Une colonisation qui ne se justifie que par la volonté
d’extraire les ressources naturelles de l’Afrique.
Pour Samir Amin, les
défis de l’Afrique contemporaine, c’est de sortir de ce système caractérisé par
une mondialisation néolibérale. Sortir, pour créer une autre forme
d’intégration. Pour y arrivé, elle doit relever au moins deux défis :
Rentrer dans
l’industrialisation car selon lui, en Afrique il existe des industries mais pas
une industrialisation, même s’il reconnait que cela reste un défis difficile à
relever dans la mesure où, la dépense de l’Afrique de l’extérieur reste très
élevée avec l’exemple du Franc FCFA dans certains pays francophone ou encore
les politiques publiques qui ne tiennent pas compte le plus souvent aux réalités
socio-économiques des pays africains.
''La révolution agricole,l' un des leviers pour faire décoller l'économie africaine '',dixit Samir Amin,#cesti45,@CESTIMOB— ABIMBOLA Dieudonné B (@Babatounde08B) 15 février 2017
Le deuxième défi
reste La révolution agricole avec la
transformation de l’économie paysanne. Entres autres défis. Ces défis
permettront à l’Afrique de faire face à une mondialisation devenue néolibérale
mais surtout de ne pas rester passive
donc apporter sa partition pour une mondialisation alternative où les peuples
qui sont restés très passif, vont désormais contribuer à la marche du monde.
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