lundi 25 juillet 2016

L'Afrique apres la colonisation vue par Achille MBEMBE

De la Post colonie : Essai sur l’imagination politique  dans l’Afrique contemporaine.

A travers cet ouvrage, Achille MBEMBE, prolonge une tradition africaine de réflexion critique sur ce qu’il faut bien appeler «  la politique de ie » à une époque où le frère de et l’ennemi se  font qu’un, l’autre relecture de la post colonie part de la question de savoir quelles figures revêt le pouvoir en post colonie et de quels procès psychiques est-il signifiant si on le soumet à un réexamen. Achille MBEMBE, se propose avant d’évoquer l’Afrique après la colonisation comme le titre l’indique, de revenir un peu sur comment l’Afrique a vécu cette rencontre qu’il caractérise comme un viol dans la mesure où, en colonie, le colonisé est un objet d’expérimentation, par exemple  pour ce qui est de la femme, elle était avant tout un objet sacrificiel, un objet de la dépense et de la consommation.
 L’auteur évoque d’autres formes violences avec le commandement qui consiste donc à mettre les gens en demeure de satisfaire aux obligations par la mise en œuvre d’un droit que l’on s’arroge sur les hommes et sur les choses et ce commandement avait comme caractéristique la confusion entre le sphère publique et les domaines privés, qui a permis également l’existence de deux types de régimes : un régime d’exception dont la particularité était de déroger au droit supposé commun et un autre régime des faveurs et d’immunité à la base de ce mode d’exercice du pouvoir, il y’ a donc un ensemble de passe-droits. Cette rencontre fait que jusqu’à présent l’Afrique en tant idée et en tant que concept à historiquement servit et continue de servir d’argument polémique à l’occident dans sa rage à marquer sa différence contre le monde.

Mais pour parler de l’Afrique après la colonisation ou encore cette Afrique libre, Achille MBEMBE  souligne qu’il est difficile de nier qu’au regard de la scène générale de notre monde, l’Afrique est encore au sommeil. Tout ou presque, y est encore soit à faire, soit à refaire et que l’un des évènements majeurs politiques majeurs de la fin du XXe siècle est l’effritement de leur indépendance, de leur souveraineté et la mise des Etats africains sur la tutelle des créanciers internationaux. Pour l’auteur la question majeure à laquelle sont confrontées les sociétés africaines postcoloniales c’est la régulation de la violence à l’échelle interne dans un contexte marqué par la dévastation matérielle, la désorganisation et la recomposition des circuits de crédits et de production et une brutale récession des notions biens public, d’utilité générale, de loi et d’ordre et que les programmes d’ajustements structurels présentent un intérêt, non du point de vue de leur aptitude à reconnecter  l’Afrique à l’économie mondiale, mais du point de vue des effets pervers qu’ils produisent et de la façon dont ces effets pervers érodent le compromis post colonial, émasculent les instruments traditionnels du pouvoir  étatique et entraient en profonde modification les structures sociales et des attitudes culturelles.

Achille soutient également que l’Afrique, au sortir du XXe siècle, se retrouve avec deux options parmi plusieurs autres. La première est de se projeter dans  le nouveau siècle en relevant victorieusement le défi de la production c’est-à-dire en retournant en son avantage les conditions de son rapport au marché extérieur. La deuxième alternative selon lui c’est le « retour » au XIXe. Mais il est convaincu que l’Afrique doit avec ou sans les créanciers internationaux, affronter de défi de la compétitivité de ses économies à l’échelle mondiale,  même si au sortir des années 80, la chute du pouvoir externe, a placé de nombreux Etats africains dans un régime qu’il qualifie de souveraineté fragmentée ce qui fait que certains étaient dans l’incapacité à régler les soldes voir à lever les impôts, une situation qui a fait qu’aujourd’hui   en Afrique, la corruption et a vénalité n’épargnent  pratiquement plus aucun secteur pas même les services diplomatiques et donne naissance aux mouvements de protestation  sociale qui ont accompagné  la revendication du multipartisme et que les régimes africains postcoloniaux pour contrer ces mouvements, ont lâché ce que l’auteur appelle la bride à la soldatesque (policiers, gendarmes etc.) au lieu de proposer des solutions concrètes. 

A son avis cette question de violence et de la tyrannie a été posée aux africains par leur passé ancien, par leur passé récent, une violence qui tarde bien à se terminer ou qui retrouve cette obsession dans l’intelligence africaine du XXe siècle et que les outils  à partir desquels l’on rendait compte de la vie humaine en général et de l’Afrique en particulier manquait désormais de pertinence. C’est ce qui explique que l’Afrique est entrain de marcher à rebours et que tout ce que s’y passe aujourd’hui n’est que la répétition d’un scenario et d’un moment historique que l’on croyait, a tort dépassé parce que l’Afrique après la saignée esclavagistes rebondissait donc dans le système économique international par le biais d’une extorsion de ses ressources à l’état brut  et que la plus part des pays africains soumis à ces programmes d’ajustements structurels, le produit intérieur brut a chuté avant d’ ajouter que dans les pays d’Afrique vu la configuration générale du marché, la base industrielle, la structure des rapports entre la bureaucratie et les milieux d’affaires locaux puis la nature de leurs alliances respectives avec les firmes multinationales ne permettaient ni d’accéder à de nouvelles technologies et de nouveaux réseaux de distribution, ni d’accumuler un savoir-faire manufacturier substantiel, ni de susciter un dynamisme entrepreneurial qui aurait pu aider ces contrés à répondre de façon créative, aux contraintes de l’économie mondiale ainsi que cela s’est fait ailleurs.

Point de vue et critique sur l’ouvrage
De la post colonie, est un ouvrage très intéressant dans la mesure où, il a une démarche critique et objective sur l’Afrique parce que tout simplement l’auteur maitrise bien le milieu et tout ce qui est en rapport. Ce qui est intéressant dans l’ouvrage c’est comment l’auteur arrive à rapprocher deux faits (donc le passé et le présent de l’Afrique), parce que on ne peut pas comprendre l’Afrique d’aujourd’hui  si l’on ne fait pas la rétrospection car ces deux faits sont liés l’un de l’autre parce et que le fonctionnement de l’Afrique actuelle est quelque part lié ou dû à son passé.

De la post colonie, est un ouvrage riche qui ouvrage riche qui ouvre un chantier de réflexion  plus de ne résout sur l’avenir du continent, c’est pourquoi les reproches qu’on peut faire à l’auteur, c’est d’avoir mis trop l’accent sur les problèmes sans pour autant proposer plus de solutions à ces problèmes pour que l’Afrique puisse enfin « décoller », jouer sa partition dans la marche du monde et cesse d’être toujours ce continent vu avec le mauvais œil. L’autre problématique c’est le langage avec lequel l’auteur s’exprime est parfois très difficile à comprendre.


mercredi 13 juillet 2016

VIDEO: Baba Maal chante ( Yeweende) la solitude


A travers cette vidéo, Baba MAAL  chante la solitude qui, à un moment de la vie,  est une nécessité  pour être conscient et avoir une vue plus large de la vie.


L'extrémisme en Afrique


Pr Bakary SAMBE 
Dans le cadre des carrefours d'actualités, le CESTI, a reçu comme invité, le Pr Bakary SAMBE, politologue et enseignant à l' UGB. Pour évoquer ce sujet (l'extrémisme en Afrique), qui depuis quelques années est devenu au centre des préoccupations, le Pr SAMBE  est revenu un peu sur l'historique avec la manipulation des concepts religieux. Mais selon  lui il faut mettre en place une force régionale de lutte contre le terrorisme pour faire face à une situation d'insécurité qui perdure car on n'est jamais trop bien organisé pour face au terrorisme qui profite du moindre manque de vigilance pour opérer et installer un traumatisme durable et néfaste  aussi bien aux populations que pour l'économie. il est également convaincu que l'Afrique a besoin de la stabilité parce qu'elle n'est pas choyée par la nature tant sur le plan climatique que minier comme les pays   de l'Afrique centrale te australe.
Un extrémisme qui, sous  couvert de religion , pour se donner bonne conscience, se propage insidieusement dans les pays.
De la colonisation à nos jours, la bande désertique du Sahara a été hors de contrôle de toutes les administrations à cause du mode de vie nomade des populations mais aussi par la résistance au changement. les populations ou du moins leurs chefs restent convaincus  que les occidentaux et l'administration qu'ils ont laissé e en héritage veulent y répandre des idéaux aux antipodes des valeurs islamiques. Quand le désoeuvrement et son corollaire qu'est la
pauvreté viennent s'y greffer, les conditions d'un désespoir extrême  sont réunies pour manipuler et pousser  certains à sacrifier cette vie pour une hypothétique vie meilleure dans l'au delà.
il est convaincu  que c'est la chute du régime du Colonel Kadhafi, qui avait plus ou moins stabilisé les populations et contenu  l’extrémisme pour avoir accueilli bon nombres des populations plus à l'aise dans un pays arabe   que dans des pays noirs francophones, a enclenché le djihadisme par le fait d'une libre circulation des armes dans dans les zones incontrôlées du Sahel jusqu'au bord du Lac Tchad.
c'est dans cette logique que s'inscrit la radicalisation de Boko Haram ( la civilisation occidentale est un péché) qui prétend mener le djihad dans des  localités où règne  déjà la charia ce qui fait la source du terrorisme est à chercher plus dans la pauvreté chronique et la mal gouvernance que dans une quête spiritualité. le manque de perspectives a poussé beaucoup de jeunes vers l'extrémisme et aboutit généralement sur une sorte de lutte de classes entre pauvres et riches.

lundi 4 juillet 2016

Les télénovelas et la société sénégalaise?

Comment les sénégalais reçoivent-ils les telenovelas ? Pour répondre à cette question nous avons choisi l’observation directe comme méthode de travail.


Il est 18 heures, l’heure pendant laquelle la plupart des séries passent à la télévision. Dans cette famille Gaye au cite fadia de Dakar villa numéro 375, le 18 heures est un rendez-vous a ne pas manquer. Dans ce salon, adultes et enfants de tous sexes confondus, les yeux rivés sur le petit écran, restent concentrer sur l’une  de leur série préférée. A la question de savoir qu’est ce qui vous pousse à accorder autant d’intérêt a ces séries? L’histoire pour nous de comprendre pourquoi cet enthousiasme, les réponses sont diverses et variées. Pour certains cela a commencer par un envie de se consacrer a quelque chose donc un passe temps après les travaux domestiques ou tout autres occupations sociétales  mais au  fur et  a mesure que le temps passe, ils se sont  intéressés davantage pour connaitre la suite, mais pour d’autres c’est parce qu’a  travers  ces films ils retrouvent des situations similaires qui reflètent  un peu les situations dans lesquelles ils vivent et a  partir  de ces séries, ils arrivent le plus souvent, a trouver des solutions a leurs problèmes. Mais nous avons noté que l’avènement des telenovelas dans cette famille, a donné  naissance a d’autres comportements puise que désormais avec ces films nous avons constaté qu’ils n’ont pas pu prier a l’heure malgré qu’ils soient des musulmans pratiquant, si ajoute que les enfants, eux aussi piques par le virus des séries télévisées, n’arrivent pas a apprendre leurs leçons et leurs devoirs convenablement, nous avons également constaté que  les jeunes comprennent et connaissent  mieux les noms des personnages et parfois même y a n’a qui s’identifie a certains acteurs ou actrices. Qu’est ce qui explique cela ? D'Après les explications ils  s’identifient a certains c’est parce qu’ils veulent eux aussi devenir célèbre dans l’avenir et avoir la même notoriété que ces personnages. L’autre chose que nous avons noté est que pendant que le film passe il est difficile voir même impossible de discuter avec ces personnes tellement ils ne veulent pas rate quoi de ça soit sur le déroulement des actions. Une fois l’épisode terminé, place aux discussions  surtout les plus jeunes, qui chacun de son coté essai de  montrer qu’il a bien compris, émet certaines suggestions ou commentaires sur telle ou telle  réaction d’un personnage qu’il juge un peu trop. Ces mêmes discussions ont poussés certains à parler de ce qui va constituer la suite de l’épisode.
Donc pour  répondre a cette question à savoir  qu’elle est la réception que les sénégalais font des telenovelas ?  Nous dirons, a partir de l’expérience de cette famille que, les sénégalais ont une bonne réception de ces séries télévisées, qui aujourd’hui font désormais partit  de leur  vie quotidienne et restent apprécier par bon nombre de sénégalais. Mais il faut souligner  que l’avènement de ces  telenovelas est à l’origine de d’autres comportements aujourd’hui notés dans notre société comme la façon dont les jeunes s’habillent surtout chez les filles, le manque d’intérêt que les   jeunes ont à connaitre leur  propre culture, le manque  de repères auxquels ils  sont confrontés. Ces séries contribuent davantage à aveugler les jeunes, qui aujourd’hui n’ont plus le sens du nationalisme mais n’ont jeux que pour l’Europe en passant que l’Europe reste toujours l’Eldorado qu’elle était. Le plus grave dans tout ça c’est que ces films sont devenus les préféré des sénégalais ceci au détriment des films produits par des cinéastes sénégalais donc en le faisant on valorise en même temps la culture de l’extérieur au détriment de la notre et on accorde plus d’importance a tout ce que fait le blanc. On peut dire donc ces telenovelas  sont en quelque sorte comme une politique de dépersonnalisation qui consiste à avoir du mépris pour sa propre culture, de tous les biens faits de notre société  et en valorisant la culture de l’autre.   
Pour conclure nous dirons c’est important de s’ouvrir dans le monde en allant a la rencontre de d’autres culture et de tous ce qui peut permettre de vivre en parfaite harmonie dans ce monde devenu en quelque sorte un village planétaire  mais cela ne veut pas dire qu’il faut abandonner  son propre passé, au contraire il est important de le connaitre et notre   cinéma, les medias, l’éducation  etc. constituent des  moyens efficaces  pour faire l’apologie de nos sociétés afin nous puisions  répondre a ce rendez-vous  du donné et du recevoir longtemps préconisé par le président Senghor et pouvoir en même temps valoriser notre culture.

samedi 2 juillet 2016

OUA/UA: 53 ans après?

Drapeau ou l’emblème de l'UA  
Le choix de l’Union Africaine(UA) comme sujet de réflexion n’est pas fortuit. En ce 25 mai 2016, où les africains célèbrent le 53eme anniversaire de la naissance de la première organisation continentale, une organisation qui est en quelque sorte la concrétisation de la volonté des pères fondateurs pour recoller les morceaux de la désastreuse politique du « diviser pour mieux régner » des colons, nous avons trouvé important de  « revisiter » cette organisation, ceci à travers un plan bien détaillé. Notre objectif à travers cette réflexion  est de répondre à cette question : Qu’est-ce que qu’on peut dire  de cette organisation après 53 ans d’existence.

Le 25 mai 1963, est née l’Organisation de l’Unité Africaine à Addis-Abeba, dans l’impréparation en l’absence d’études sérieuses dans tous les domaines (politiques, économiques, social et culturels) dans un climat d’affrontement des deux groupes antagonistes de l’époque « Monrovia » et de « Casablanca ». Une organisation intergouvernementale pour les Etats africains afin qu’il est l’intégration des Etats membres et de faire entendre la voix du continent dans les affaires mondiales. Mais avec  la fin de la guerre froide, la refonte de la scène politique internationale, les chefs d’Etats africains ont reconnu que la structure de l’OUA n’était plus appropriée pour répondre aux besoins d’une vaste coordination de la politique continentale et d’une croissance économique accrue et qu’un engagement plus important en faveur de la démocratie au niveau national était nécessaire pour renforcer la place de l’Afrique sur la scène internationale. C’est dans ce contexte qu’est née l’Union Africaine avec un ensemble d’objectif beaucoup plus vaste qui recouvre la promotion de la paix, sécurité et de la stabilité, des principes et institution démocratique, de la participation populaire et de la bonne gouvernance, des droits de l’homme et des peuples. Mais surtout avec un objectif premier  « parvenir à une plus grande unité et solidarité entre les pays africains et entre les peuples d’Afrique ». Le document fondateur a été adopté par les chefs d’Etats en 2000 à Lomé et entré en vigueur en 2001. Le sommet inaugural de l’UA a eu lieu à Durban en Afrique du Sud en Juillet 2002. Elle compte 53 Etats membres. En Afrique seule le Maroc n’en fait pas parti, il s’est retiré en 1984 pour protester contre l’admission de la République Arabe Sahraouie entant que membre.

La situation du monde dans les années  1960, marquée par tensions en en plus finir, la faiblesse des Etats africains, qui pour la plus part sont fraichement indépendant, obligée l’Afrique pour ne pas ouvrir ses portes à la guerre froide et aux querelles asiatiques, à constituer sa propre organisation continentale. Donc pour défendre les intérêts de l’Afrique en luttant contre les  injustes dont le continent était victime, faire en sorte que l’Afrique joue son rôle   dans les relations internationales jusque-là dominées par les puissances occidentales, sauvegarder la paix et la sécurité en Afrique mais surtout une organisation capable de « recoller » les morceaux de la politique du « diviser pour mieux régner » et aussi  d’élaborer une unité africaine.  


Cette organisation est née pour  renforcer la capacité de l’Afrique à faire face aux défis du nouveau millénaire. La volonté pour l’Afrique fraichement libérée du joug colonial, de ne plus être dépendent. Le règlement des conflits africains est impute a cette organisation soucieux du respect de légalité entre les Etats africains de leur nécessaire unité par la recherche dune coopération entre les Etats eux même. La création de cette première organisation continentale découle toujours de la  volonté des dirigeants de l’époque de « recoller les morceaux de cette politique du diviser pour mieux régner » du colon. C’est surtout la nécessite de mettre en place une organisation capable de renforcer l’unité et la solidarité entre les Etats africains, une coordination de la coopération pour le développement, la préservation, la souveraineté et l’intégrité des Etats membres pour favoriser une consolidation des Etats naissants  

Les forces de cette organisation s’est d’abord d’avoir été la première organisation continentale, une organisation qui a permis de jeter les bases de l’unité africaine et offre aux Etats africains une tribune pour exprimer la position de leur gouvernement, permet aux Etats membres de formuler une position africaine commune sur les problèmes internationaux, la création des fondements institutionnels de la coopération et de l’intégration africaine, aussi la mise en place des mécanismes pour prévenir, gérer et régler les conflits en Afrique( même si cela n’est pas encore  le cas aujourd’hui). La création d’un certains nombres d’organismes multilatéraux, en vue de consolider la coopération (comme la CEDEAO, CEMAC etc.) économique et technique entre les Etats donc intra-africaine. Elle a permis également la création au sein de l’ONU, d’un cadre de dialogue pour défendre les intérêts des Etats africains relatifs à l’économie à la politique, de la sécurité etc. sur la scène internationale. UA qui pendant le monde est divisé entre  idéologies, a permis à l’Afrique malgré sa faiblesse, de parler d’une seule voix, mais aussi une organisation pour participer à l’édification du continent africain en réunissant davantage les Etats africains pour qu’ils puissent jouer leur rôle dans la marche du monde.


Comme tous les autres organisations internationales et malgré ses 53 ans d’existences, cette  prière organisation continentale (puisse que c’est la continuité), fait l’objet de critiques acerbes et suscite un scepticisme général, tant en Afrique que dans le reste du monde. Sa logomachie, son incapacité à promouvoir la coopération africaine, politique, ni les moyens financiers et militaires nécessaires pour instaurer la paix et la sécurité à l’échelle du continent mais aussi et surtout son incapacité à concilier les rivalités entre divers mouvements de libération qui s’affrontent. Mais il faut reconnaitre que sa faiblesse intrinsèque a pour origine la faiblesse des Etats membres eux-mêmes issus du morcellement de l’Afrique. L’UA (puisse que c’est  la continuité de l’OUA), née à cause de ce morcellement, elle ne peut rien contre lui. Comment, une cinquantaine de souverainetés Etatiques peuvent-ils se partager l’Afrique ? C’est ce qui explique que l’UA, est une organisation régionale dans laquelle règne la confusion du pouvoir. A l’heure actuelle, si certains Etats sur  le continent africain connaissent la paix civile, force et de constater que la plus part sont désirés par des conflits internes qui ne sont autres que  des conflits politiques c’est-à –dire des luttes pour l’accès, le maintien, le retour au pouvoir comme aujourd’hui avec le Burundi etc. ou des crises provenant   de l’exercice du pouvoir. Plus grave est le cas des Etats en faillite qui ne peuvent plus assurer un minimum de fonction régaliennes. A ces maux s’ajoutent un autre phénomène qui aujourd’hui hôte le sommeil des pays africains : le « terrorisme » ou encore l’émigration clandestine, des phénomènes qui sont devenu un « jeu » parce que tout simplement les Etats africains pour ce qui est de la sécurité ne dispose pas d’armée pour pouvoir intervenir quand la paix est menacée et pour ce qui de l’émigration c’est parce que les Etats n’ont pas pu mettre en place des politiques d’emplois pour jeunes qui perdent leur vie dans la mer, puissent  rester en Afrique pour contribuer au développement de ce continent. Une organisation qui ne peut pas prendre des sanctions contre des Etats fautifs parce que ceux qui sont censés prendre  ces sanctions sont même fautifs par exemple avec l’actuel président Idriss Deby ITNO avec la situation politique de son pays. Comment l’UA,  pourrait-elle se donner les moyens d’une nouvelle charge d’opération plus efficace en matière de prévention et de résolution des conflits si la majeure partie Etats membres ne cotise pas pour   assurer un meilleur fonctionnement de l’institution. Pas de solutions adéquates à la crise économique et sociale de l’Afrique, à la baisse de l’analphabétisme, pas de lutte accrue pour l’éradication des maladies endémiques, l’absence de solutions permanentes aux conflits interétatiques africains, de solidarité et d’unités des cœurs et d’esprits, l’absence  de démocratisation des régimes politiques et de participation populaire. Alors l’UA devait un organe de régulation pour mieux répondre aux besoins des peuples africains. 



Lors que les Etats africains auront appris eux même qu’il  n’est de développement  possible que dans le cadre des grands ensemble, alors seulement ils passeront du micro  nationalisme au macro nationalisme et l’UA pourra  se reposer sur les assisses solides qui lui assurera l’existence de grands Etats africains 
L’UA devra, a travers son fonctionnement, mener la diplomatie préventive pour éviter que les différends ne surgissent entre les parties, d’empêcher qu’un différend existant ne dégénère  en conflit ouvert, si un conflit éclate de faire en sorte qu’il s’étend le moins possible/ dans un cette logique de prévenir les conflits elle doit renforcer  la politique de désarmement, la lutte contre la prolifération des armes légères  parce que la paix en Afrique ne serra réelle que si les Africains circulent librement dans un continent dépourvu de refugies, de personnes déplacées et des expulsions massives des africains . les problèmes de regroupements économiques et politiques qui dominent la conjonction africaine, l’UA, devra servir de cadre a ces regroupement, il lui appartiendra de veiller a ce qu’il se fassent pacifiquement , intégralement, conformément au droit des peuples a disposer d’eux même et sans qu’aucun préjudice n’en résulte pour les autres Etats africains tous étant également soumis aux grands principes d’Addis abbeba . La libération économique    du continent est la condition de toute libération véritable, de toute indépendance réelle mais également l’unité qui est la seule voie vers laquelle l’Afrique peut vraiment sacrifier le présent en termes de bonheur pour préparer l’avenir glorieux et digne qui réhabilitera définitivement l’homme africain durant le troisième millénaire et au delà, Seule une Afrique unie dans les actions pourrait faire face au défi de heure          qui est la compétition a tous les niveaux, seule une Afrique unie et consciente pourrait faire face aux questions notamment relative a l’émigration, qui aujourd’hui prend de l’ampleur et dont la jeunesse constitue la principale victime. L’Afrique, à travers l’UA, doit se penser sur les questions sécuritaires pour faire face au phénomène du terrorisme.                            



Les Etats membres doivent se sacrifier un peu en abandonnant certaines prérogatives  de leur souveraineté au profit des institutions communautaires et autres, en les soutenant moralement, politiquement et matériellement ; ils doivent partager les responsabilités  en participant, chacun dans la mesure  de ses moyens, au combat contre l’insécurité, la famine, la sécheresse, l’émigration et les conflits, la misère des populations et pour alléger le fardeau  de la dette en essayant de partir de notre propre politique économique pour régler la question de développement, faire reculer les maladies, satisfaire les besoins élémentaires et vitaux des peuples. Ils doivent partager enfin les fruits de la libération politique, économique, des revenus de la solidarité, de la coopération et des biens faits de la paix résultant du mécanisme de prévention, de gestion et de règlement des conflits qui émaillent ce continent. Donc nous pouvons dire que malgré la mise en place de cette institution pour répondre aux besoins des Africains dans plusieurs secteurs, les problèmes persistent et que les dirigeants, à travers cette institution n’ont pas pu atteindre les objectifs jusqu’a ici fixés d’où la nécessité de revoir les politiques (économiques, sécuritaires, etc.) mises en place pour mieux répondre aux besoins des peuples.