mardi 13 décembre 2016

Médias sociaux et organisations de la société civile

Le sigle de l'institution 
Le mercredi 30 novembre dernier s’est déroulé à la place du souvenir, le lancement d’un guide à l’utilisation des médias sociaux suivi d’un meet up sur le thème : « Appropriation des médias sociaux par les organisations de la société civile ».

Une rencontre organisée par Institut Panos Afrique de l’ouest, une ONG panafricaine créée depuis 2000, présente dans la plus part des pays de l’Afrique de l’ouest à l’exception de quelques pays comme la Gambie.

PANOS, une ONG, qui œuvre dans plusieurs domaines notamment, le pluralisme des médias traditionnels, dans la gouvernance : l’exécutif, le législatif, le judiciaire mais surtout sur les questions foncières. Avec la globalisation, Panos intervient aussi  sur les questions migratoires aussi bien dans les pays de départ que dans les pays  d’arrivés.

Les médias sociaux sont devenus des outils de partage d’information et de communication incontournables dans le monde de développement.

Mais force et constater que le web social est moins maîtrisé par les organisations soucieuses des causes sociales car  de nombreuses organisations de la société civile, dans des pays et des milieux sociaux de plus en plus connectées ne savent pas encore tirer le meilleur parti des réseaux sociaux afin de donner un coup d’accélérateur à leur communication et leur plaidoyer,

C’est pourquoi cette rencontre de Dakar, vise à renforcer les capacités des organisations de la société civile et des journalistes à l’utilisation des médias sociaux, à soutenir les médias traditionnels  pour vulgariser les droits de l’homme et la démocratie dans la sous-région, partager des informations et des ressources, mais surtout évaluer le poids des  médias sociaux sur les pratiques de tous les jours.






mardi 6 décembre 2016

Amina Mohamed " La radicalisation, reste un aspect négatif de la globalisation"


Amina Mohamed, Ministre des
affaires étrangères du Kenya 
Dans le cadre des carrefours d’actualité le CESTI, a reçu comme invité : Amina Mohamed, Ministre des affaires étrangères  du Kenya, qui participe au 3 ème forum sur la paix et la sécurité en Afrique qui se tient Dakar. Au cours de son exposition, elle est revenue sur plusieurs questions notamment, La jeunesse  avec 65% de la population africaine dont la moitié est composée de femmes, L’économie (les matières premières), les questions sécuritaires etc. 

La ministre Kényane des affaires étrangères a insisté sur la mobilité des étudiants pour permettre l’échange sur les programmes mais aussi pour qu’ils puissent acquérir de l’expérience, un atout pour une meilleure insertion sociale. Car selon elle, les frontières ne doivent pas confinées nos rêves.

Sur la question de la radicalisation, Mme Amina Mohamed indique qu’elle relève « de la  jeunesse » et souligne que la radicalisation reste l’un des aspects négatif de la globalisation, et qu’on aujourd’hui nous devons trouver des solutions durable en arrêtant d’utiliser les jeunes.

Elle a par ailleurs félicité le Sénégal pour ce qui concerne son système biométrique et invite l’Union Africaine à s’inspirer du Sénégal.

Devant les futurs journalistes, elle a surtout insisté sur la nécessité « d’avoir notre propre narratif » pour parler des problèmes africain et reste  convaincue  que les journalistes jouent un rôle indispensable pour atteindre cet objectif car selon elle l’avenir de l’Afrique repose sur sa jeunesse, qui constitue un levier indispensable pour son développement.
Pour ce qui concerne le retrait de certains pays de la Cour Pénal Internationale, Amina invite les Etats à réfléchir sur les orientations à donner à cette cour afin d’arrêter cette vague de retrait qui est du à plusieurs facteurs.



vendredi 2 décembre 2016

La recrudescence de la violence au Sénégal

Un couteau après un "crime"
La peine de mort : voilà encore un débat qui refait surface au Sénégal comme d’autres débats qui le temps d’une rose va encore vite faner et ses pétales enfouies dans les terres de ces sujets qu’on agite tant que la mémoire de l’homo senegalensis reste illuminée par la thématique. Avant-hier, on épiloguer sur les nombreuses morts causées par les accidents de la route, malheureusement le décor n’a pas changé, le nombre de victime s’accroit, les situations à risque se font vives tous les jours.

Hier c’était l’histoire des talibés  livrés à eux même dans les rues de Dakar, plus rien, nous sommes passés à autre chose. Il faut quand même regretter la perte en vie humaine. Mais depuis, tous les jours, les faits divers reprennent le dessus dans nos journaux, le débat sur la peine de mort ressurgit et la clameur s’est s’emparée  du débat.

Je suis de ceux qui pensent que la peine de mort est comme un arbre dont on taille les feuilles chaque automne, le printemps arrivera, les feuilles reviendront. Le mal est à la racine : l’éducation.
Combien de personnes dans la rue, devant leurs voitures, devant leur maison se sentent humiliés par des insultes impunément proférés à leur endroit.

C’est à ce niveau, qu’il faut permettre aux citoyens de se sentir en sécurité, en cherchant un moyen juridique de réprimer ce type de comportement qui chaque jour constituent le décor de nos quartiers.
Il faut que le citoyen sénégalais puisse légalement de défendre sans recourir à la violence, à la bagarre de rue, mais en faisant appel à l’autorité effective de l’Etat.

Le véritable challenge, c’est de pouvoir restaurer la sécurité dans nos quartiers et cela à travers une approche inclusive.
Mais le silence coupable souvent dicté par le refus de subir la foudre des perturbateurs, notre démission collective par rapport à l’éducation de nos enfants, constituent l’engrais qui se collecte au pied de l’arbre et qui nous drape de sa mauve amertume lorsque les feuilles de la violence ombragent le droit à la vie.

Nous devons changer nos habitudes, nos comportements, à l’intérieur de nos maisons, dans nos quartiers, nous devons renforcer l’éducation religieuse de nos enfants, leur inculquer des modèles, des références, mais seulement notre société changera. Ayons le courage de nous remettre en cause, en refusant de nous agripper à des solutions que je respecte mais qui me paraissent émotives, épidermiques.


Je ne soutien ni lesdroits de l’hommiste, ni ceux qui revendiquent la peine de mort, je reste dans un camp celui qui appelle à une rétrospection de chacun d’entre nous pour impulser une nouvelle dynamique de comportement 

samedi 26 novembre 2016

Le désenclavement du Fouta en question


Parfois on se demande est ce que le Fouta fait parti du Sénégal tellement qu'il est ignoré par les autorités sénégalaises alors que ses populations vivent dans des conditions très difficiles, liées à son enclavement pendant l'hivernage. D'où l'interpellation de ces habitants, à l'Etat du Sénégal pour réparer une injustice sociale qui n'a que trop durée.



jeudi 24 novembre 2016

Déclaration de Marrakeck sur le changements climatique




Conférence sur le climat, Maroc 2016
Les chefs d’état et de gouvernement africains réunis au Maroc dans le cadre du COP 22, à l’invite du Roi Mohammad VI, ont publié une déclaration dans laquelle ils soulignent que l’Afrique qui a le moins contribué aux émissions de gaz à effet de serre est le continent le plus touché par les changements climatiques et leurs effets sur les territoires. 

Selon  eux les régions africaines ont volontairement lancé des initiatives en matière d’adaptation et d’atténuation visant à améliorer et promouvoir un développement durable. 

Ils affirment l’importance de la mise en œuvre adéquate des Objectifs de Développement Durable fondés sur les principes de Rio surtout celui de «  la responsabilité commune mais différenciée » pour relever les défis du changement climatiques.

Ils ont tous réaffirmé leur ambition de faire de l’action pour le climat un levier d’émergence, en vue de construire un modèle de développement inclusif et durable répondant aux aspirations légitimes des populations africaines et préservant les intérêts des générations futures. 

Les chefs d’Etats et de gouvernement ont dit toute leur volonté d’oeuvrer collectivement et solidairement pour une Afrique résiliente au changement climatique. 

Ils engagent à promouvoir les politiques et les mesures requises en matière d’adaptation qui soient aussi catalyseurs pour une transformation structurelle profonde sur des plans économique et social en Afrique. 

Ils sont tous unanime que l’heure n’est plus aux discours mais qu’il faut agir pour « diminuer » les dégâts que pourrait causer davantage ces changements climatiques sur notre mode de vie et qu’il est aujourd’hui impératif que les plus gros pollueurs soient conscients et qu’ils prennent leur responsabilité en essayant d’adopter les mesures prises dans le sens de changer cette situation, qui d’année en année devient de plus en plus inquiétante pour l’avenir de l’Humanité sur terre. 

vendredi 11 novembre 2016

Les Débats du "Monde Afrique"


Les étudiants du Cesti participants à la rencontre 
Pendant deux jours, Dakar a abrité les journées de réflexions sur la jeunesse et le système éducatif  en Afrique.

La cérémonie d’ouverture a été présidée par le premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dione, qui lors de son discours, a appelé toute la jeunesse africaine et celle du Sénégal en particulier, à « embrasser »les sciences et techniques. Il a également profité de cette occasion pour passer en loupe l’ensemble des réalisations du gouvernent du Sénégal pour rendre le système éducatif  beaucoup plus performant.


Ces  journées de réflexion (27 et 28 Octobre) ont été l’occasion pour « Le Monde Afrique » de  convier  les plus grands penseurs du continent africain dans la capitale sénégalaise pour discuter des questions  liées à la formation des jeunes et leur insertion dans le monde du travail.
De Felmin SARR à Achille Mbembé en passant par Ibrahima thioub (le recteur de l'Ucad),  tous les intervenants sont unanime, que pour développer l’Afrique, il faut reformer le système éducatif en mettent l’accent sur l’enseignement des sciences et les techniques, qui pour le recteur de l’Ucad, Ibrahima Thioub, «  constituent les métiers de demain et sans lesquels l’Afrique ne pourrait jouer son rôle dans un monde devenu très compétitif ».
M. Ibrahima Thioub a profité de cette rencontre pour revenir sur les réformes entamées par les autorités sénégalaises pour orienter les enseignements vers les sciences et les techniques en concerne l'Université de Dakar.
 Mais pour Felmine Sarr, réformer veut dire en aucun cas rejeter toutes autres disciplines notamment les sciences sociales, qui pour l'enseignent de l'UGB, constituent des éléments fondamentaux pour l'appropriation de notre passé mais aussi des vecteurs par lesquels, l'Afrique pourrait montrer tous ces atouts dont-elle dispose en termes de culture et autres.
Ces journées ont également permis à la jeunesse sénégalaise de mieux appréhender les questions liées à l'éducation et de comprendre les défis à relever,  le tous pour répondre aux exigences du monde actuel en termes d'éducation et de formations en Afrique et du Sénégal en particulier.



lundi 25 juillet 2016

L'Afrique apres la colonisation vue par Achille MBEMBE

De la Post colonie : Essai sur l’imagination politique  dans l’Afrique contemporaine.

A travers cet ouvrage, Achille MBEMBE, prolonge une tradition africaine de réflexion critique sur ce qu’il faut bien appeler «  la politique de ie » à une époque où le frère de et l’ennemi se  font qu’un, l’autre relecture de la post colonie part de la question de savoir quelles figures revêt le pouvoir en post colonie et de quels procès psychiques est-il signifiant si on le soumet à un réexamen. Achille MBEMBE, se propose avant d’évoquer l’Afrique après la colonisation comme le titre l’indique, de revenir un peu sur comment l’Afrique a vécu cette rencontre qu’il caractérise comme un viol dans la mesure où, en colonie, le colonisé est un objet d’expérimentation, par exemple  pour ce qui est de la femme, elle était avant tout un objet sacrificiel, un objet de la dépense et de la consommation.
 L’auteur évoque d’autres formes violences avec le commandement qui consiste donc à mettre les gens en demeure de satisfaire aux obligations par la mise en œuvre d’un droit que l’on s’arroge sur les hommes et sur les choses et ce commandement avait comme caractéristique la confusion entre le sphère publique et les domaines privés, qui a permis également l’existence de deux types de régimes : un régime d’exception dont la particularité était de déroger au droit supposé commun et un autre régime des faveurs et d’immunité à la base de ce mode d’exercice du pouvoir, il y’ a donc un ensemble de passe-droits. Cette rencontre fait que jusqu’à présent l’Afrique en tant idée et en tant que concept à historiquement servit et continue de servir d’argument polémique à l’occident dans sa rage à marquer sa différence contre le monde.

Mais pour parler de l’Afrique après la colonisation ou encore cette Afrique libre, Achille MBEMBE  souligne qu’il est difficile de nier qu’au regard de la scène générale de notre monde, l’Afrique est encore au sommeil. Tout ou presque, y est encore soit à faire, soit à refaire et que l’un des évènements majeurs politiques majeurs de la fin du XXe siècle est l’effritement de leur indépendance, de leur souveraineté et la mise des Etats africains sur la tutelle des créanciers internationaux. Pour l’auteur la question majeure à laquelle sont confrontées les sociétés africaines postcoloniales c’est la régulation de la violence à l’échelle interne dans un contexte marqué par la dévastation matérielle, la désorganisation et la recomposition des circuits de crédits et de production et une brutale récession des notions biens public, d’utilité générale, de loi et d’ordre et que les programmes d’ajustements structurels présentent un intérêt, non du point de vue de leur aptitude à reconnecter  l’Afrique à l’économie mondiale, mais du point de vue des effets pervers qu’ils produisent et de la façon dont ces effets pervers érodent le compromis post colonial, émasculent les instruments traditionnels du pouvoir  étatique et entraient en profonde modification les structures sociales et des attitudes culturelles.

Achille soutient également que l’Afrique, au sortir du XXe siècle, se retrouve avec deux options parmi plusieurs autres. La première est de se projeter dans  le nouveau siècle en relevant victorieusement le défi de la production c’est-à-dire en retournant en son avantage les conditions de son rapport au marché extérieur. La deuxième alternative selon lui c’est le « retour » au XIXe. Mais il est convaincu que l’Afrique doit avec ou sans les créanciers internationaux, affronter de défi de la compétitivité de ses économies à l’échelle mondiale,  même si au sortir des années 80, la chute du pouvoir externe, a placé de nombreux Etats africains dans un régime qu’il qualifie de souveraineté fragmentée ce qui fait que certains étaient dans l’incapacité à régler les soldes voir à lever les impôts, une situation qui a fait qu’aujourd’hui   en Afrique, la corruption et a vénalité n’épargnent  pratiquement plus aucun secteur pas même les services diplomatiques et donne naissance aux mouvements de protestation  sociale qui ont accompagné  la revendication du multipartisme et que les régimes africains postcoloniaux pour contrer ces mouvements, ont lâché ce que l’auteur appelle la bride à la soldatesque (policiers, gendarmes etc.) au lieu de proposer des solutions concrètes. 

A son avis cette question de violence et de la tyrannie a été posée aux africains par leur passé ancien, par leur passé récent, une violence qui tarde bien à se terminer ou qui retrouve cette obsession dans l’intelligence africaine du XXe siècle et que les outils  à partir desquels l’on rendait compte de la vie humaine en général et de l’Afrique en particulier manquait désormais de pertinence. C’est ce qui explique que l’Afrique est entrain de marcher à rebours et que tout ce que s’y passe aujourd’hui n’est que la répétition d’un scenario et d’un moment historique que l’on croyait, a tort dépassé parce que l’Afrique après la saignée esclavagistes rebondissait donc dans le système économique international par le biais d’une extorsion de ses ressources à l’état brut  et que la plus part des pays africains soumis à ces programmes d’ajustements structurels, le produit intérieur brut a chuté avant d’ ajouter que dans les pays d’Afrique vu la configuration générale du marché, la base industrielle, la structure des rapports entre la bureaucratie et les milieux d’affaires locaux puis la nature de leurs alliances respectives avec les firmes multinationales ne permettaient ni d’accéder à de nouvelles technologies et de nouveaux réseaux de distribution, ni d’accumuler un savoir-faire manufacturier substantiel, ni de susciter un dynamisme entrepreneurial qui aurait pu aider ces contrés à répondre de façon créative, aux contraintes de l’économie mondiale ainsi que cela s’est fait ailleurs.

Point de vue et critique sur l’ouvrage
De la post colonie, est un ouvrage très intéressant dans la mesure où, il a une démarche critique et objective sur l’Afrique parce que tout simplement l’auteur maitrise bien le milieu et tout ce qui est en rapport. Ce qui est intéressant dans l’ouvrage c’est comment l’auteur arrive à rapprocher deux faits (donc le passé et le présent de l’Afrique), parce que on ne peut pas comprendre l’Afrique d’aujourd’hui  si l’on ne fait pas la rétrospection car ces deux faits sont liés l’un de l’autre parce et que le fonctionnement de l’Afrique actuelle est quelque part lié ou dû à son passé.

De la post colonie, est un ouvrage riche qui ouvrage riche qui ouvre un chantier de réflexion  plus de ne résout sur l’avenir du continent, c’est pourquoi les reproches qu’on peut faire à l’auteur, c’est d’avoir mis trop l’accent sur les problèmes sans pour autant proposer plus de solutions à ces problèmes pour que l’Afrique puisse enfin « décoller », jouer sa partition dans la marche du monde et cesse d’être toujours ce continent vu avec le mauvais œil. L’autre problématique c’est le langage avec lequel l’auteur s’exprime est parfois très difficile à comprendre.


mercredi 13 juillet 2016

VIDEO: Baba Maal chante ( Yeweende) la solitude


A travers cette vidéo, Baba MAAL  chante la solitude qui, à un moment de la vie,  est une nécessité  pour être conscient et avoir une vue plus large de la vie.


L'extrémisme en Afrique


Pr Bakary SAMBE 
Dans le cadre des carrefours d'actualités, le CESTI, a reçu comme invité, le Pr Bakary SAMBE, politologue et enseignant à l' UGB. Pour évoquer ce sujet (l'extrémisme en Afrique), qui depuis quelques années est devenu au centre des préoccupations, le Pr SAMBE  est revenu un peu sur l'historique avec la manipulation des concepts religieux. Mais selon  lui il faut mettre en place une force régionale de lutte contre le terrorisme pour faire face à une situation d'insécurité qui perdure car on n'est jamais trop bien organisé pour face au terrorisme qui profite du moindre manque de vigilance pour opérer et installer un traumatisme durable et néfaste  aussi bien aux populations que pour l'économie. il est également convaincu que l'Afrique a besoin de la stabilité parce qu'elle n'est pas choyée par la nature tant sur le plan climatique que minier comme les pays   de l'Afrique centrale te australe.
Un extrémisme qui, sous  couvert de religion , pour se donner bonne conscience, se propage insidieusement dans les pays.
De la colonisation à nos jours, la bande désertique du Sahara a été hors de contrôle de toutes les administrations à cause du mode de vie nomade des populations mais aussi par la résistance au changement. les populations ou du moins leurs chefs restent convaincus  que les occidentaux et l'administration qu'ils ont laissé e en héritage veulent y répandre des idéaux aux antipodes des valeurs islamiques. Quand le désoeuvrement et son corollaire qu'est la
pauvreté viennent s'y greffer, les conditions d'un désespoir extrême  sont réunies pour manipuler et pousser  certains à sacrifier cette vie pour une hypothétique vie meilleure dans l'au delà.
il est convaincu  que c'est la chute du régime du Colonel Kadhafi, qui avait plus ou moins stabilisé les populations et contenu  l’extrémisme pour avoir accueilli bon nombres des populations plus à l'aise dans un pays arabe   que dans des pays noirs francophones, a enclenché le djihadisme par le fait d'une libre circulation des armes dans dans les zones incontrôlées du Sahel jusqu'au bord du Lac Tchad.
c'est dans cette logique que s'inscrit la radicalisation de Boko Haram ( la civilisation occidentale est un péché) qui prétend mener le djihad dans des  localités où règne  déjà la charia ce qui fait la source du terrorisme est à chercher plus dans la pauvreté chronique et la mal gouvernance que dans une quête spiritualité. le manque de perspectives a poussé beaucoup de jeunes vers l'extrémisme et aboutit généralement sur une sorte de lutte de classes entre pauvres et riches.

lundi 4 juillet 2016

Les télénovelas et la société sénégalaise?

Comment les sénégalais reçoivent-ils les telenovelas ? Pour répondre à cette question nous avons choisi l’observation directe comme méthode de travail.


Il est 18 heures, l’heure pendant laquelle la plupart des séries passent à la télévision. Dans cette famille Gaye au cite fadia de Dakar villa numéro 375, le 18 heures est un rendez-vous a ne pas manquer. Dans ce salon, adultes et enfants de tous sexes confondus, les yeux rivés sur le petit écran, restent concentrer sur l’une  de leur série préférée. A la question de savoir qu’est ce qui vous pousse à accorder autant d’intérêt a ces séries? L’histoire pour nous de comprendre pourquoi cet enthousiasme, les réponses sont diverses et variées. Pour certains cela a commencer par un envie de se consacrer a quelque chose donc un passe temps après les travaux domestiques ou tout autres occupations sociétales  mais au  fur et  a mesure que le temps passe, ils se sont  intéressés davantage pour connaitre la suite, mais pour d’autres c’est parce qu’a  travers  ces films ils retrouvent des situations similaires qui reflètent  un peu les situations dans lesquelles ils vivent et a  partir  de ces séries, ils arrivent le plus souvent, a trouver des solutions a leurs problèmes. Mais nous avons noté que l’avènement des telenovelas dans cette famille, a donné  naissance a d’autres comportements puise que désormais avec ces films nous avons constaté qu’ils n’ont pas pu prier a l’heure malgré qu’ils soient des musulmans pratiquant, si ajoute que les enfants, eux aussi piques par le virus des séries télévisées, n’arrivent pas a apprendre leurs leçons et leurs devoirs convenablement, nous avons également constaté que  les jeunes comprennent et connaissent  mieux les noms des personnages et parfois même y a n’a qui s’identifie a certains acteurs ou actrices. Qu’est ce qui explique cela ? D'Après les explications ils  s’identifient a certains c’est parce qu’ils veulent eux aussi devenir célèbre dans l’avenir et avoir la même notoriété que ces personnages. L’autre chose que nous avons noté est que pendant que le film passe il est difficile voir même impossible de discuter avec ces personnes tellement ils ne veulent pas rate quoi de ça soit sur le déroulement des actions. Une fois l’épisode terminé, place aux discussions  surtout les plus jeunes, qui chacun de son coté essai de  montrer qu’il a bien compris, émet certaines suggestions ou commentaires sur telle ou telle  réaction d’un personnage qu’il juge un peu trop. Ces mêmes discussions ont poussés certains à parler de ce qui va constituer la suite de l’épisode.
Donc pour  répondre a cette question à savoir  qu’elle est la réception que les sénégalais font des telenovelas ?  Nous dirons, a partir de l’expérience de cette famille que, les sénégalais ont une bonne réception de ces séries télévisées, qui aujourd’hui font désormais partit  de leur  vie quotidienne et restent apprécier par bon nombre de sénégalais. Mais il faut souligner  que l’avènement de ces  telenovelas est à l’origine de d’autres comportements aujourd’hui notés dans notre société comme la façon dont les jeunes s’habillent surtout chez les filles, le manque d’intérêt que les   jeunes ont à connaitre leur  propre culture, le manque  de repères auxquels ils  sont confrontés. Ces séries contribuent davantage à aveugler les jeunes, qui aujourd’hui n’ont plus le sens du nationalisme mais n’ont jeux que pour l’Europe en passant que l’Europe reste toujours l’Eldorado qu’elle était. Le plus grave dans tout ça c’est que ces films sont devenus les préféré des sénégalais ceci au détriment des films produits par des cinéastes sénégalais donc en le faisant on valorise en même temps la culture de l’extérieur au détriment de la notre et on accorde plus d’importance a tout ce que fait le blanc. On peut dire donc ces telenovelas  sont en quelque sorte comme une politique de dépersonnalisation qui consiste à avoir du mépris pour sa propre culture, de tous les biens faits de notre société  et en valorisant la culture de l’autre.   
Pour conclure nous dirons c’est important de s’ouvrir dans le monde en allant a la rencontre de d’autres culture et de tous ce qui peut permettre de vivre en parfaite harmonie dans ce monde devenu en quelque sorte un village planétaire  mais cela ne veut pas dire qu’il faut abandonner  son propre passé, au contraire il est important de le connaitre et notre   cinéma, les medias, l’éducation  etc. constituent des  moyens efficaces  pour faire l’apologie de nos sociétés afin nous puisions  répondre a ce rendez-vous  du donné et du recevoir longtemps préconisé par le président Senghor et pouvoir en même temps valoriser notre culture.

samedi 2 juillet 2016

OUA/UA: 53 ans après?

Drapeau ou l’emblème de l'UA  
Le choix de l’Union Africaine(UA) comme sujet de réflexion n’est pas fortuit. En ce 25 mai 2016, où les africains célèbrent le 53eme anniversaire de la naissance de la première organisation continentale, une organisation qui est en quelque sorte la concrétisation de la volonté des pères fondateurs pour recoller les morceaux de la désastreuse politique du « diviser pour mieux régner » des colons, nous avons trouvé important de  « revisiter » cette organisation, ceci à travers un plan bien détaillé. Notre objectif à travers cette réflexion  est de répondre à cette question : Qu’est-ce que qu’on peut dire  de cette organisation après 53 ans d’existence.

Le 25 mai 1963, est née l’Organisation de l’Unité Africaine à Addis-Abeba, dans l’impréparation en l’absence d’études sérieuses dans tous les domaines (politiques, économiques, social et culturels) dans un climat d’affrontement des deux groupes antagonistes de l’époque « Monrovia » et de « Casablanca ». Une organisation intergouvernementale pour les Etats africains afin qu’il est l’intégration des Etats membres et de faire entendre la voix du continent dans les affaires mondiales. Mais avec  la fin de la guerre froide, la refonte de la scène politique internationale, les chefs d’Etats africains ont reconnu que la structure de l’OUA n’était plus appropriée pour répondre aux besoins d’une vaste coordination de la politique continentale et d’une croissance économique accrue et qu’un engagement plus important en faveur de la démocratie au niveau national était nécessaire pour renforcer la place de l’Afrique sur la scène internationale. C’est dans ce contexte qu’est née l’Union Africaine avec un ensemble d’objectif beaucoup plus vaste qui recouvre la promotion de la paix, sécurité et de la stabilité, des principes et institution démocratique, de la participation populaire et de la bonne gouvernance, des droits de l’homme et des peuples. Mais surtout avec un objectif premier  « parvenir à une plus grande unité et solidarité entre les pays africains et entre les peuples d’Afrique ». Le document fondateur a été adopté par les chefs d’Etats en 2000 à Lomé et entré en vigueur en 2001. Le sommet inaugural de l’UA a eu lieu à Durban en Afrique du Sud en Juillet 2002. Elle compte 53 Etats membres. En Afrique seule le Maroc n’en fait pas parti, il s’est retiré en 1984 pour protester contre l’admission de la République Arabe Sahraouie entant que membre.

La situation du monde dans les années  1960, marquée par tensions en en plus finir, la faiblesse des Etats africains, qui pour la plus part sont fraichement indépendant, obligée l’Afrique pour ne pas ouvrir ses portes à la guerre froide et aux querelles asiatiques, à constituer sa propre organisation continentale. Donc pour défendre les intérêts de l’Afrique en luttant contre les  injustes dont le continent était victime, faire en sorte que l’Afrique joue son rôle   dans les relations internationales jusque-là dominées par les puissances occidentales, sauvegarder la paix et la sécurité en Afrique mais surtout une organisation capable de « recoller » les morceaux de la politique du « diviser pour mieux régner » et aussi  d’élaborer une unité africaine.  


Cette organisation est née pour  renforcer la capacité de l’Afrique à faire face aux défis du nouveau millénaire. La volonté pour l’Afrique fraichement libérée du joug colonial, de ne plus être dépendent. Le règlement des conflits africains est impute a cette organisation soucieux du respect de légalité entre les Etats africains de leur nécessaire unité par la recherche dune coopération entre les Etats eux même. La création de cette première organisation continentale découle toujours de la  volonté des dirigeants de l’époque de « recoller les morceaux de cette politique du diviser pour mieux régner » du colon. C’est surtout la nécessite de mettre en place une organisation capable de renforcer l’unité et la solidarité entre les Etats africains, une coordination de la coopération pour le développement, la préservation, la souveraineté et l’intégrité des Etats membres pour favoriser une consolidation des Etats naissants  

Les forces de cette organisation s’est d’abord d’avoir été la première organisation continentale, une organisation qui a permis de jeter les bases de l’unité africaine et offre aux Etats africains une tribune pour exprimer la position de leur gouvernement, permet aux Etats membres de formuler une position africaine commune sur les problèmes internationaux, la création des fondements institutionnels de la coopération et de l’intégration africaine, aussi la mise en place des mécanismes pour prévenir, gérer et régler les conflits en Afrique( même si cela n’est pas encore  le cas aujourd’hui). La création d’un certains nombres d’organismes multilatéraux, en vue de consolider la coopération (comme la CEDEAO, CEMAC etc.) économique et technique entre les Etats donc intra-africaine. Elle a permis également la création au sein de l’ONU, d’un cadre de dialogue pour défendre les intérêts des Etats africains relatifs à l’économie à la politique, de la sécurité etc. sur la scène internationale. UA qui pendant le monde est divisé entre  idéologies, a permis à l’Afrique malgré sa faiblesse, de parler d’une seule voix, mais aussi une organisation pour participer à l’édification du continent africain en réunissant davantage les Etats africains pour qu’ils puissent jouer leur rôle dans la marche du monde.


Comme tous les autres organisations internationales et malgré ses 53 ans d’existences, cette  prière organisation continentale (puisse que c’est la continuité), fait l’objet de critiques acerbes et suscite un scepticisme général, tant en Afrique que dans le reste du monde. Sa logomachie, son incapacité à promouvoir la coopération africaine, politique, ni les moyens financiers et militaires nécessaires pour instaurer la paix et la sécurité à l’échelle du continent mais aussi et surtout son incapacité à concilier les rivalités entre divers mouvements de libération qui s’affrontent. Mais il faut reconnaitre que sa faiblesse intrinsèque a pour origine la faiblesse des Etats membres eux-mêmes issus du morcellement de l’Afrique. L’UA (puisse que c’est  la continuité de l’OUA), née à cause de ce morcellement, elle ne peut rien contre lui. Comment, une cinquantaine de souverainetés Etatiques peuvent-ils se partager l’Afrique ? C’est ce qui explique que l’UA, est une organisation régionale dans laquelle règne la confusion du pouvoir. A l’heure actuelle, si certains Etats sur  le continent africain connaissent la paix civile, force et de constater que la plus part sont désirés par des conflits internes qui ne sont autres que  des conflits politiques c’est-à –dire des luttes pour l’accès, le maintien, le retour au pouvoir comme aujourd’hui avec le Burundi etc. ou des crises provenant   de l’exercice du pouvoir. Plus grave est le cas des Etats en faillite qui ne peuvent plus assurer un minimum de fonction régaliennes. A ces maux s’ajoutent un autre phénomène qui aujourd’hui hôte le sommeil des pays africains : le « terrorisme » ou encore l’émigration clandestine, des phénomènes qui sont devenu un « jeu » parce que tout simplement les Etats africains pour ce qui est de la sécurité ne dispose pas d’armée pour pouvoir intervenir quand la paix est menacée et pour ce qui de l’émigration c’est parce que les Etats n’ont pas pu mettre en place des politiques d’emplois pour jeunes qui perdent leur vie dans la mer, puissent  rester en Afrique pour contribuer au développement de ce continent. Une organisation qui ne peut pas prendre des sanctions contre des Etats fautifs parce que ceux qui sont censés prendre  ces sanctions sont même fautifs par exemple avec l’actuel président Idriss Deby ITNO avec la situation politique de son pays. Comment l’UA,  pourrait-elle se donner les moyens d’une nouvelle charge d’opération plus efficace en matière de prévention et de résolution des conflits si la majeure partie Etats membres ne cotise pas pour   assurer un meilleur fonctionnement de l’institution. Pas de solutions adéquates à la crise économique et sociale de l’Afrique, à la baisse de l’analphabétisme, pas de lutte accrue pour l’éradication des maladies endémiques, l’absence de solutions permanentes aux conflits interétatiques africains, de solidarité et d’unités des cœurs et d’esprits, l’absence  de démocratisation des régimes politiques et de participation populaire. Alors l’UA devait un organe de régulation pour mieux répondre aux besoins des peuples africains. 



Lors que les Etats africains auront appris eux même qu’il  n’est de développement  possible que dans le cadre des grands ensemble, alors seulement ils passeront du micro  nationalisme au macro nationalisme et l’UA pourra  se reposer sur les assisses solides qui lui assurera l’existence de grands Etats africains 
L’UA devra, a travers son fonctionnement, mener la diplomatie préventive pour éviter que les différends ne surgissent entre les parties, d’empêcher qu’un différend existant ne dégénère  en conflit ouvert, si un conflit éclate de faire en sorte qu’il s’étend le moins possible/ dans un cette logique de prévenir les conflits elle doit renforcer  la politique de désarmement, la lutte contre la prolifération des armes légères  parce que la paix en Afrique ne serra réelle que si les Africains circulent librement dans un continent dépourvu de refugies, de personnes déplacées et des expulsions massives des africains . les problèmes de regroupements économiques et politiques qui dominent la conjonction africaine, l’UA, devra servir de cadre a ces regroupement, il lui appartiendra de veiller a ce qu’il se fassent pacifiquement , intégralement, conformément au droit des peuples a disposer d’eux même et sans qu’aucun préjudice n’en résulte pour les autres Etats africains tous étant également soumis aux grands principes d’Addis abbeba . La libération économique    du continent est la condition de toute libération véritable, de toute indépendance réelle mais également l’unité qui est la seule voie vers laquelle l’Afrique peut vraiment sacrifier le présent en termes de bonheur pour préparer l’avenir glorieux et digne qui réhabilitera définitivement l’homme africain durant le troisième millénaire et au delà, Seule une Afrique unie dans les actions pourrait faire face au défi de heure          qui est la compétition a tous les niveaux, seule une Afrique unie et consciente pourrait faire face aux questions notamment relative a l’émigration, qui aujourd’hui prend de l’ampleur et dont la jeunesse constitue la principale victime. L’Afrique, à travers l’UA, doit se penser sur les questions sécuritaires pour faire face au phénomène du terrorisme.                            



Les Etats membres doivent se sacrifier un peu en abandonnant certaines prérogatives  de leur souveraineté au profit des institutions communautaires et autres, en les soutenant moralement, politiquement et matériellement ; ils doivent partager les responsabilités  en participant, chacun dans la mesure  de ses moyens, au combat contre l’insécurité, la famine, la sécheresse, l’émigration et les conflits, la misère des populations et pour alléger le fardeau  de la dette en essayant de partir de notre propre politique économique pour régler la question de développement, faire reculer les maladies, satisfaire les besoins élémentaires et vitaux des peuples. Ils doivent partager enfin les fruits de la libération politique, économique, des revenus de la solidarité, de la coopération et des biens faits de la paix résultant du mécanisme de prévention, de gestion et de règlement des conflits qui émaillent ce continent. Donc nous pouvons dire que malgré la mise en place de cette institution pour répondre aux besoins des Africains dans plusieurs secteurs, les problèmes persistent et que les dirigeants, à travers cette institution n’ont pas pu atteindre les objectifs jusqu’a ici fixés d’où la nécessité de revoir les politiques (économiques, sécuritaires, etc.) mises en place pour mieux répondre aux besoins des peuples.



jeudi 30 juin 2016

Les derniers jours du Mois béni



Dans quelques jours, la communauté musulmane va célébrer l’aïd-el fitr, une fête qui marque la fin de plus quatre semaines de privations alimentaires, d’ascèse morale et physique qui répondent aux exigences fixée par la tradition coranique. Si pour certains la fin du mois de ramadan est vécu comme tous les autres jours, pour d’autres, cette fin arrive avec un changement de programme. Dans ce dernier lot se trouvent les tailleurs qui, pour satisfaire toute la clientèle, sont obligés de  faire des nuits blanches.


Les rues de l’unité 25, ce quartier populaire des parcelles assainies, d’habitudes grouillantes de monde, respirent le calme en cette matinée. Le ramadan a surement cloitré au lit certains de leurs occupants. Seuls quelques tailleurs font le pied de grue devant  leurs ateliers de coutures.
Si pour certains la fin du mois béni est vécu comme tous les autres jours, tel n’est pas le cas pour les tailleurs, qui pour respecter leurs envers leurs clients, sont obligés de faire blanches en vue de satisfaire toute la clientèle.
Trouvait devant son atelier, de  teint noir et de taille moyenne, affublé  d’une casquette marron «  made in us », Alassane Dramé qui totalise plus de 10 ans dans le métier, arrive malgré la fatigue qui se lit sur son visage, à sortir quelques mots «  oui c’est vrai depuis 15 jours nous sommes obligés de passer la nuit ici pour honorer nos engagement avec la clientèle, qui pour la plus part est composé de femmes et c’est mieux les fidélisées » et ajoute « mais nous nous sommes constitués en deux groupes, le premier assure de 08 à 23h  et le second prendra la relève jusqu’au petit  histoire pour nous de ne pas ressentir cette fatigue ».
Pas loin de là, se trouve l’atelier « serigne Fallou Couture » (Nom d’un guide religieux mouride) qui, contrairement à Alassane Dramé, n’a rien changé dans ces modes de fonctionnement.
Selon Aïssatou Diallo, teint noir, 32 ans environ, vêtue en traditionnelle, en même temps gérante de la boite soutient que « nous nous sommes obligés de passer des nuits parce que malgré l’affluence des clients, nous avons des commandes limitées », mais aussi cela s’explique par le «  fait que nous avons pas assez de personnel pour pouvoir assurer tout le travail que cela demande ».
Dans ce lot de préparatifs, pour célébration de la journée marquante la fin du mois béni, se trouvent les vendeurs de poulets, qui, il faut est devenu depuis quelques années dans ce quartier, un métier qui nourrit bien son homme malgré les difficultés  rencontrées.
Un tour  chez celui que les parcellois appellent «  borom guinaryi » (le propriétaire de poulets), nous a permis d’avoir une idée sur la pratique de ce petit commerce surtout en cette période.
 Long de taille, teint noir, cheveux crépis, Dame DIENG, totalise plus de 15 ans dans ce milieu. Interrogé sur ce petit commerce il souligne « malgré l’approche de cette fête, ce n’est encore la grande affluence, alors que d’habitude pendant ce moments les clients passés pour faire leurs commandes ».
Selon lui « cette situation est dû  peut être à la crise financière dont la société sénégalaise est confrontée de plus en plus ». Interrogés, les clients imputent cette situation à la cherté de ces produits. Mais pour  Dame  cela « est dû aux conditions d’entretien  très difficiles et qui nécessite beaucoup moyens, ce qui fait que nous sommes obligés cher pour s’en sortir » avant d’ajouter « j’essaierai de tout faire pour que tout chacun puisse y trouver son compte en fonction de sa bource parce que malgré tout, nous partageons ce quartier et cela ne doit pas être un prétexte pour s’enrichir sur le dos des autres ».
Dans ce quartier des parcelles assainies qui vit déjà au rythme de l’Aïd-el fitr, les préparatifs vont de bon train. Si pour certains, la célébration se fera dans la simplicité la plus absolue, par contre pour d’autres estiment qu’il faut mettre les bouchés double. 

samedi 25 juin 2016

Les Cestiens à l'école du HCR

"Les réfugies, l'apatrides et les migrants " 

14.000 est le nombre de réfugiés au Sénégal et 3.000, nombre de chercheurs d'asile 

 En prélude de la journée internationale des réfugiés célébrée le 20 juin, le HCR, a travers son représentant, a tenu un atelier de partage avec les étudiants du CESTI, ceci pour renforcer la capacité des Etudiants en journalisme, qui a l'avenir sont appelés a travailler avec les genres d'institution d'où la nécessité de maîtriser certaines questions relatives aux réfugiés. D’abord, le représentant est revenu sur les circonstances qui font de certaines personnes sont obligées de fuir leur pays pour devenir des réfugiés dans d'autres pays comme les questions de races, d'ethnies, et de religion mais dans ce lot figure aussi les conflits politiques les catastrophe naturelles qui obligent certains individus à fuir leur pays pour aller dans les pays voisins. Mais  le fait qu'une personne quitte son pays pour se réfugier  dans un autre ne veut a aucun moment dire que cette personne ne possède pas de droit au contraire elle a un certains nombre de droit comme le droit du principe du non refoulement, le droit à un état civil, le droit a une propriété, le droit d’adhérer à une association apolitique, a une religion de choix. 
cette rencontre a été également occasion pour lui de revenir sur le rôle de HCR en faveur des réfugies un rôle  à plusieurs niveaux d’abord garantir la protection internationale, fourniture et coordination de l'assistance, la recherche des solutions durables etc. Mais ce travail n'est visible qu' à travers une communication est c'est pourquoi, le HCR, développe un certains de stratégie de communication comme les communiques de presses, les bulletins d'informations, articles de presses, les expositions, des rencontres avec les bailleurs etc. tous des méthodes pour mieux renforcer la communication mais cela n’empêche, il appel aussi appelé à l’implication des journalistes, qui, selon lui  peuvent, à travers les médiats, contribuer au combat de HCR ceci en influant l'opinion publique, faire connaitre la situation des personnes obligées de fuir, informer les populations, les bailleurs, relayer l'information, en quelque sorte faire la couverture médiatique de ses activités. La  question des réfugies est une question complexe ce qui fait que son traitement suppose le respect de certains principes comme obtenir le consentement de la personne avant de prendre des photos, avant de faire des interviews, éviter d'exposer les mineurs, solliciter si cela est nécessaire la présence d'un fonctionnaire pour mieux faciliter le travail. 

mardi 14 juin 2016

La societe senegalaise en mode ramadan


QUAND LES CONFERENCES  RELIGIEUSES DEVIENNENT LA MODE

L’unité 25, ce quartier populaire des parcelles assainies, en cette matinée du 10 juin 2016, il fait un temps chaud, mais malgré cette chaleur de plomb les gens sont au rythme du ramadan ceci à travers des conférences religieuses et autres occupations sociétales.  



Dans ce quartier, le début du mois béni est visible à travers plusieurs paramètres. D’abord nombreuses sont les femmes surtout chez les jeunes filles qui, en ce début de mois de ramadan, ont changé leur façon de s’habiller. Interrogées sur le pourquoi de ce changement, les réponses restent diverse et varier. Pour certains c’est parce que le mois de ramadan est un mois béni et jeuner rime avec un certain nombre de comportement plus responsable. Mais pour d’autres c’est dans le souci de respecter les principes de l’islam surtout en ce début du mois béni. Dans ce quartier, ce mois de ramadan est aussi vécu par les jeunes à travers des rencontres dans des places publiques souvent pour s’adonner à des jeux comme dans les salles de  jeux à « babyfoot » ou encore des « lidos », qui pour la plus part de ces  jeunes interrogés, constituent des passe-temps mais également s’adonner à ces pratiques est une façon pour  eux de ne pas ressentir cette faim qui ronge certain. Ces rencontres en croire à Abdoulaye SY, un habitué des lieux «  sont des moments d’échanges, de partage pour renforcer les liens d’amitié qui ont toujours existé entre nous les jeunes de ce quartier ». Mais nous savons tous que jeuner ne se limite pas tout simplement à se priver de nourriture mais c’est respecter certaines règles notamment ne pas déranger ou encore ne pas dire de mal des autres, une chose très difficile à respecter si l’on sait l’ambiance qui règne dans ce milieu. Que dit l’Islam à ce sujet  surtout pendant ce mois béni. Un tour à la mosquée de l’unité 25 après la prière de 17h nous a permis de rencontrer l’imam qui, interpellé à ce sujet dira «  l’islam interdit ce genre de rencontre surtout pendant ce mois au contraire invite les croyants à lire le Coran et à prier autant que possible sur le Tout Puissant » avant d’ajouter  «aujourd’hui nous assistons à des phénomènes qui n’ont rien en à avoir avec l’islam et nous les hommes de Dieu nous avons un devoir de ramener à la raison ces fidèles croyant ».
L’unité 25, en ce début du mois de ramadan, c’est aussi les conférences religieuses organisées par les femmes de ce quartier. Regroupées au tour de GIE, d’associations, elles ont inscrit ces cérémonies au premier plan. Pour Aïssatou NIANG, présidente d’un GIE, ces conférences «  sont des moments de recueillements, de dévotion mais aussi pour se rapprocher davantage de notre religion qui est l’islam » A la question de savoir à combien est estimé les moyens financiers qu’elles débloquent pour tenir ces rencontres, elle répond «  tant qu’il s’agit de parler de notre religion, nous mettrons les moyens nécessaire pour la réussite de ces évènements ». Mais il faut souligner que ces conférences ne sont pas partagées par tous les parcellois. Mamadou, un jeune boutiquier du coin pense que ces conférences sont «  source de gaspillage et posent le problème de quiétude » avant d’ajouter qu’ « un musulman peu connaitre et manifester sa religion sans passé par ces « festivités » » qui à l’en croire  sont « devenues plus commerciales que religieuses ».
L’autre décor qui frappe dans ce quartier au premier venu, c’est le regroupement de jeunes à côté de la mosquée au tour de grande marmite pour disent-ils apporter leur soutien pendant la rupture du jeune. En quoi faisant ? Ils sont nombreux ces jeunes regroupés au sein d’un groupe, à cotiser pour préparer des café et autres éléments indispensable pour la rupture, qu’ils mettent à la disposition  des jeuneurs. D’où est venue cette idée ? Pour Dabakh TALL, fils de l’imam et initiateur «  l’idée était d’aider les personnes les plus diminues, qui après une longue journée de jeune avaient du mal à trouver quoi manger mais, depuis nous sommes allez au-delà de ça de cet objectif ».                                              
     Amadou Tidiane GAYE





jeudi 2 juin 2016

Carrefour d'actualité

L'Acte III de la décentralisation et les enjeux liés à la mise en oeuvre de la territorialisation des politiques publiques et du développement durable au Sénégal.

M.Abdoulaye SENE 
Hier, le CESTI, dans le cadre des carrefours d'actualités, a reçu comme invité, M.Abdoulaye SENE, enseignant chercheur. A l'entame de ses propos il est revenu sur les enjeux de la territorialisation qui selon lui est un levier stratégique pour un développement durable inclusif, un rééquilibrage territorial de la répartition des ressources et des infrastructures ce qui permettra d'éviter la concentration des services publiques dans la capitale, le problème de la formation en mettant l'accent sur la formation technique. Avant d'en venir à l'Acte III de la décentralisation, il a fait l'historique des réformes menées par l'ensemble des chefs d'Etats du Sénégal de Senghor en 1972 avec la création des communautés rurales en passant par Diouf en 1996 avec la en mise des régions et aujourd'hui avec Macky Sall dont l'Acte III a permis la communalisation depuis 2013. Selon lui l'Acte III est processus évolutif mais une volonté de sauter d'une situation à une autre sans prendre en compte certains aspects liés aux caractères ruraux. A son avis les communes ont été créées mais avec un manque d'accompagnement économique ce qui pose aujourd'hui les problèmes en ressources humaines. Aux regards des nombreux problèmes liés à cet acte " c'est une réforme à contre sens par rapport à ce qui ce fait dans le monde " parce avec cette réforme "l'économie  locale rien ne bouge" et il faudra revoir la question du partenariat entre l'Etat et les collectivités locales. Faisant le bilan de cette réforme il dira que "c'est un bilan mitigé" .Il est revenu également sur le Fonds de dotation pour le développement attribué aux communes pour les accompagnées dans la mise en oeuvre de leur politique de développement. Pour finir  il a insisté sur la nécessité entre l'Etat et les collectivités locales de travailler la main dans la main pour les objectifs de cette réforme qui est une redistribution du pouvoir avec au préalable un changement de mentalités. 


lundi 23 mai 2016

VIDEO: Le film de la 45eme promo du CESTI

Voici l'un des premiers film réalisé par la 45eme promotion de cette prestigieuse école de journalisme qu'est le CESTI. Voici regardez vous même pour juger.

mardi 17 mai 2016

Carrefour d'actualité

Stade Léopold Sédar Senghor 
"le foot sénégalais en Afrique: quelles perspectives " a été le thème abordé par M. Oumar DIOUME, Ingénieur et chercheur, ceci dans le cadre des carrefours d'actualités, organisé par le CESTI. devant les étudiants de ladite institution, il est revenu sur les maux qui aujourd'hui gangrènent le foot sénégalais. Apres avoir passer en loupe tous ses problèmes, il a proposé un certains nombres de points qui peuvent permettre de résoudre ses problèmes évoqués et rehausser le niveau a son avis le foot sénégalais. Parmi ces propositions figurent entre autres 
     La professionnalisation des navetanes 
     La nécessité de mettre en place une équipe locale 
     Un conseil des anciens entraîneurs pour les nouveaux 
     Un conseil des anciens journalistes sportifs et supportères 
     Réintroduire le football à l'école 
     Mettre en place une cellule de réflexion sur le football sénégalais 
     Établir une collaboration entre l'EBAD et le CESTI pour retrouver les qui ont marqué le football sénégalais. Des images qui à son avis peuvent servir de repère à la jeune génération afin d'instaurer notre propre identité de jeu dans nos équipes respectives.
Apres ces propositions, il est également revenu sur les vertus du sport qui à le croire sont de trois ordres: le Travail, la Discipline et la Santé, constitue un moyen d'éducation. Parlant des maux dont souffre le foot sénégalais, il a souligné que " le football sénégalais est à l'image de notre société qui est malade dans sa diversité" . D'où la nécessité de se repenser en s'inspirant des anciens comme ( El Hadj Malick Sy "Souri" ) des gens qui ont porté haut le football sénégalais. 
L'autre invité de cette rencontre est l'actuel sélectionneur de l'équipe nationale du Sénégal, Alioune CISSE. Interpellé sur le système de jeu qui, malgré les victoires, ne rassure pas, l'ancien capitaine  de répondre " il faut du temps pour en place notre propre identité de jeu et je suis en train de travailler sur ça ceci avec le soutien du staff technique". Il n'a pas également manqué de souligner que le foot sénégalais est caractérisé par beaucoup de confusion et d'amalgames et qu'il faudra du temps pour changer la donne et repartir sur de nouvelles bases pour le bonheur des sénégalais.