mardi 25 juillet 2017

Lompou sur mer, je me rappels


Une vue de la plage
Crédit photo: CESTI 
Lompoul sur mer, village tranquille et accueillant sur la côte atlantique, est à un peu plus de 180 km au nord-est de Dakar et à environ 80 km au sud de Saint-Louis avec sa forêt de résineux, à quelques centaines de mètres de la plage de sable blanc, dans un cadre magnifique et très calme.
Lompou, c'est aussi  un charmant village de pêcheurs. Mais, sa position stratégique attire le plus les touristes. Une merveille de la nature dotée d’une belle plage qui a fini d’offrir à ce village un attrait touristique important.
De son nom : Lompoul-sur-Mer (ou Lompoul), la localité est située à l'ouest du Sénégal, sur la Grande-Côte plus précisément entre la ville de Mboro et la zone du Gandiolais.
Sa date de création remonterait vers l’an 1800, selon Malick Ba, le président du GIE interprofessionnel de lompoul sur mer.
 Lompoul sur mer, c’est un décor exceptionnel auquel est venu s’ajouter la bande de nombreux filaos qui peuvent mesurer une quinzaine de mètres de hauteur
Dans ce village peul,  on note une diversité de l’activité économique exercée à travers le maraîchage, la pêche, l’élevage, le petit commerce et le tourisme, entre autres.
Pour autant, cette longue tradition de village de pêche de Lompoul sur mer reste toujours ancrée. De nombreuses pirogues sont alignées le long de la plage. 

Des embarcations aux couleurs vives d’identification du propriétaire ou groupes de pêcheurs organisés au sein du comité de gestion du centre de pêche où plusieurs femmes s’activent dans la .transformation des produits halieutiques. C’est à l’intérieur du centre que le marché est presque implanté le long du quai favorisant les échanges à longueur de journée.
Par ailleurs, Lompoul est devenu une destination de plus en plus prisée pour la beauté des paysages et le développement de nombreux sites d’hébergement. 

Ce qui fait que le tourisme aussi joue un rôle de premier plan avec la particularité de la position stratégique du village qui est distant de 6km du désert qui attire le plus les touristes. 


vendredi 23 juin 2017

La presse se dote d’un nouveau code


Le nouveau code de la presse a été voté à l’unanimité à l’assemblée nationale par les députés. Ce vote boucle  les étapes d’un  processus dont la réflexion a été lancée par les acteurs et les autorités étatiques depuis 2000.

Ce nouveau cadre juridique dont la mise en œuvre, selon le ministre de la communication, Mbagnick Ndiaye, est prévue dans quelques jours, permettra de faire face davantage aux maux qui gangrènent la presse sénégalaise.

Désormais avec le nouveau code de la presse, la première porte d’entrée  dans ce métier sera pour le journaliste d’être issue d’une école de journalisme reconnue par l’Etat ou d’être titulaire d’un diplôme de licence ou équivalent suivi d’une pratique professionnelle de deux ans dans la collecte, le traitement et la diffusion de l’information au sein d’un organe de presse sanctionnée par une commission de validation des acquis de l’expérience.

Ainsi avec l’adoption de ce cadre juridique, le ministre de la communication invite la presse à plus de responsabilité mais également à revoir le fonctionnement de l’entreprise de presse.

Avec ce code, le conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) est l’Autorité de régulation  de l’audiovisuel (ARA). Une autorité  avec plus de prérogative capable de sanctionner les dérives de certains hommes de la presse.


Les acteurs de la presse ont tous salué les avancées notées avec le vote de ce code. Toutefois, selon ces acteurs, le vrai combat commence, celle des décrets d’application. 

C’est pourquoi Babacar Domingo Mané et ces camarades appellent tous les journalistes à se mobiliser pour avoir ce rapport de force qui permettra de faire reculer l’Etat sur un certain nombre de choses 

lundi 19 juin 2017

Les médias, un moyens de propagande?


Dans la pratique du journalisme ont dit toujours que  « les faits sont sacrés, l’opinion est libre ». Cette formule qui était valable il y’a quelques années, ne l’ai plus ou n’est plus appliquée à sa juste titre.

Parce qu’aujourd’hui, nombreux sont les  journalistes qui considèrent que son leurs opinion sont sacrées. Ce qui conduit souvent à une déformation des faits.

Mais le phénomène qui domine le plus la presse aujourd’hui est notamment  le manque d’objectivité, les manipulations, les mensonges etc. de la part des journalistes. Des  faits notés même dans les journaux considérés comme étant  les plus crédibles à l’exemple de New York Times, qui avec l’affaire Jayson Blair, a été accusé d’avoir de plagia des articles.

A côté de ce manque d’objectivité des journalistes ou des médias de manière générale, on peut évoquer, le moyen de propagande que sont devenus ces derniers à travers leur implication pour défendre des  positions, qui en réalité ne sont  pas fondées.

Et là, l’exemple donné par l’auteur n’est rien d’autre que l’accusation de  l’Irak de retenir une  arme de destruction massive par les Etats- unis. Une période pendant laquelle les médias ont permis de rendre une simple accusation à une vérité « universelle » conduisant ainsi à un conflit que nous connaissons tous.

Toutefois l’auteur reconnait qu’à coté il existe des journalistes qui se laissent manipuler, et qui sont capables de dire non à un moment donné.
Pour l’auteur cette situation est surtout due au fait que La presse quotidienne se retrouve au bord du précipice et qu’elle recherche à tout prix des idées pour survivre.


lundi 29 mai 2017

la presse sénégalaise entre problèmes et recherche de solutions

Les panélistes pendant la rencontre
Crédit Photo: A. Badara Diatta 
« La situation de la presse au Sénégal : quelles responsabilités des acteurs », a été le thème traité par les acteurs de la presse, dans le cadre des carrefours d’actualité, organisés par le Cesti

Devant l’absence d’un cadre juridique et réglementaire ou encore la distribution illégale de la publicité  dans les médias, seul, le vote du nouveau code de la presse, constitue selon les panélistes du jour, une alternative, pour assainir et apporter un nouveau souffle à la profession de journaliste au Sénégal.

Pour le secrétaire général du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal, Ibrahima Kh. Ndiaye, la presse sénégalaise, est caractérisée entre  une précarité et un chômage avec le non-respect des conventions collectives. Une  situation liée,  selon lui, à l’absence d’une réglementation du secteur.

C’est pourquoi, il appelle tous les acteurs à travailler ensemble pour la mise en place de bonnes conditions de travail et de bonnes pratiques dans la profession.

Au nombre de 102, les radios communautaires, sont également confrontées à des difficultés financiers. Ces difficultés sont dues, selon Talla Dieng, le président de l’Union des radios associatives et communautaires, à des cahiers des charges  interdisant aux radios communautaires de faire de la publicité, principale ressources des médias au Sénégal.


Pour Talla Dieng, ces cahiers des charges qui datent avant même l’existence des radios communautaires, ne sont plus adaptés et doivent être remplacés, tout en tenant en compte  les réalités actuelles. 
Un débat au cour duquel,  les  panélistes sont revenus sur  la question de l’aide de la presse. Mais pour Amadou Kanouté, le représentant du ministère de la communication,  nombreux sont les médias qui ne répondent pas aux critères pour bénéficier de cette aide. Cependant, il est d’avis que  la publicité, avec une enveloppe de plus de quinze milliards, est accaparée  de manière illégale par trois organes sur deux cents que compte le Sénégal.

Le fonds d’aide à la presse  va passer au fonds d'appuis à la presse. Pour Amadou Kanouté, cela entre dans le cadre des efforts menés par l’Etat pour accompagner les médias notamment avec l’effacement de la dette fiscale dans le passé ou encore la redevance.

Parler de la situation de la presse, c’est interpellé l’Etat, qui est, selon le président du conseil des éditeurs de presse, le premier  acteur. A l'Etat, revient la responsabilité d'encadrer le secteur de la presse et faire en sorte qu'il est un cadre juridique approprié pour épanouissement des médias soutien Mamadou Ibra Kane 


vendredi 5 mai 2017

Non à la précarité dans la presse!!!!!!!!

Ils étaient tous là. De la place de la Nation, au rond point de la RTS, les journalistes professionnels, les patrons de presse, les syndicalistes, les hommes politiques, les étudiants en formation en journalisme, ont tous marché la main dans la main pour  étaler les maux de la presse et dire non à la précarité de la presse. 

Organisée par la coordination  des associations de presse (CAP), cette  marche, a été l'occasion pour les professionnels des médias , d'inviter le gouvernement à s'impliquer davantage pour l'assainissement de ce secteur, à travers le vote du code de la presse, redéfinir le format économique de l'entreprise de la presse, mettre en place des dispositifs pour le respect de la convention collective, encadré le secteur afin qu'il de meilleurs conditions de travail entre autres revendications.......




Selon  le dernier classement de reporters sans frontières, le Sénégal occupe la 7 ème place continentale et 58ème mondiale en terme de liberté de la presse 


le 03 mai, journée internationale de la liberté de la presse a été déclarée depuis  1993 par l'assemblée générale des Nations Unis 


samedi 29 avril 2017

Le fact cheking, du journalisme autrement

M. Peter, remettant un prix à un journaliste Ivoirien
Crédit photo: Google 
Dans le cadre des carrefours d’actualité, le CESTI a reçu comme invités, M. Peter Cunliffe Jones , le directeur exécutif et fondateur  d’Africa Check, Assane Diagne,  le rédacteur en chef et Samba Diamlipa Badji, rédacteur en chef adjoint pour l'Afrique francophone et un journaliste de la BBC.

Africa Check, est un programme lancé en 2012 en Afrique du Sud par Peter,  un ancien journaliste de l'AFP, pour « vérifier » la véracité des propos souvent tenus par les acteurs sociaux.
Avec ses quatre bureaux en Afrique notamment Nigeria, Kenya, L’Afrique du Sud et le Sénégal, 

Africa Check, compte élargir son audience avec son partenariat avec certaines radios communautaire et des écoles de formation en journalisme.
Toujours dans l’optique, d’élargir son audience, en dehors des articles en langue anglaise, Africa Check, depuis novembre 2015, a introduit la langue française.


Le fact cheking, une tendance née dans les pays anglo-saxon, et qui consiste à faire un traitement plus élaboré des déclarations publiques par les acteurs sociaux.

Mais cette initiative ne s’intéresse actuellement qu’aux déclarations susceptibles d’impacter sur le mode de vie donc sur le développement socio-économique des populations.

Un travail qui se heurte parfois à des obstacles, dans la mesure où il existe des difficultés liées à l’accès des sources mais aussi à des informations non actualisées.

Le fact cheking, est en quelque sorte du journalisme d’investigation, parce que tout simplement, les initiateurs ce projet, ne se limite plus aux articles factuels, mais essaient d’aller au-delà des simples déclarations pour apporter des preuves sur ce qui est dit. Ce qui fait le fact cheking, ne s’effectue pas sur la base d’une opinion.

L'innovation de cette année est le prix consacré au meilleur article écrit rédigé par un étudiant en journalisme.

jeudi 20 avril 2017

Le forum et la société civile, pour une meilleur gestion des ressources naturelles

Logo du Forum Civil
Crédit Photo: Google 
Les initiatives de la société civile pour la transparence dans les industries extractives, est l’un des thèmes abordé par le M. Seck, un membre de la société civile.  Cette rencontre a été l’occasion pour lui de revenir sur le concept de Publier ce que vous payez.

C’est en quelque sorte pousser les industries minières ou encore les entreprises pétrolières basées au Sénégal, de publier toutes les informations relatives aux paiements et opérations qu’elles ont eu à effectuer dans l’année mais également du côté de l’Etat.


La société civile, à travers ce concept publiez ce que vous payez, vise à sensibilise les populations, en faisant connaitre la quantité, la qualité de la localisation de ces  ressources, sensibilisé sur les dangers, les conséquences, avantages et surtout sur le processus d’attribution des contrats d’exploitation par l’Etat à ces compagnies pétrolière et minière.  

Publiez ce que vous payez, un programme lancé en 2012, c’est surtout instaurer la transparence dans les codes miniers, avec comme enjeux, d’être impliqué dans le processus de négociation, renforcer sa présence avec une série d’activités que ça soit au niveau national qu’international mais surtout faire face à un contexte politique, où certains membres de la société civile, travaillent dans des conditions très difficile, d’où la nécessité de renforcer le financement pour faire face en même temps, à un problème de ressource.




La promotion de la justice fiscale dans le secteur des industries extractives, a été le deuxième thème, abordé par les invités du jour. Pour Thialy Faye, un membre du forum civil, après plus cinquante ans d’indépendance, l’Afrique, est toujours  à la  traîne par rapport à la justice fiscale.


Une situation, qui  selon lui, à un certain nombre de phénomène notamment l’évasion fiscale, l’évitement fiscale, l’incivisme fiscale, mais surtout l’incivisme fiscale. Parce que beaucoup de sénégalais, n’ont pas l’habitude de payer les impôts. 

Le forum civil doit à son avis mener des actions pour promouvoir des outils de communication, la bonne gouvernance,  le renforcement du rôle du citoyen, participé à la négociation des conventions fiscales et la création d’un organisme fiscal mondial où toutes les questions fiscales seront traitées à l’exemple d’autres organismes comme l’OMC, en charge du commerce mondial. 

jeudi 30 mars 2017

BBC, renforce sa présence sur le terrain de l'information

Logo BBC 


la BBC entend étendre son service international pour toucher quelque 500 millions de personnes par semaine, à travers le monde, via la télévision, le Web et la radio. Elle souhaite atteindre cet objectif d’ici 2022 date qui marquera son centenaire.
Cela passera par la création de nouveaux services de langues et le renforcement de ceux déjà existants.






A travers qu’Helene Millard et Candida Harris du service des ressources humaines ,  la BBC, a organisé un atelier de partage, pour échanger avec les élèves journalistes  sur ce programme 2022 et renforcer la capacité sur les techniques d'élaboration des CV et autres réalités du marché de travail. 

Pour Mamadou Moussa BA, Rédacteur en chef BBC Afrique, En marge de cette visite, "nous avons voulu mettre à profit ce séjour pour, entre autres, expliquer à vos étudiants comment se préparer à des entretiens d’embauche". et "expliquer les vrai ambitions de la BBC pour le continent africain, la jeunesse africaine en particulier". 



"Le code pétrolier, la première législation pétrolière depuis 1998"


La première législation pétrolière remonte en 1998 avec le code pétrolier.   Selon Idrissa Bodian,  au lendemain de l’indépendance, il y avait l’absence d’une loi sur le domaine pétrolier, mais il existait plutôt une ordonnance ou parfois des décrets d’applications pour régir les activités pétrolières.

Ce qui permettait d’encadrer ces activités, qui sont de différents types. D’abord, L'activité en amont, qui concerne la recherche et l’exploitation des hydrocarbures et en avale qui revoit aux produits finis. Ces activités sont  régies par une législation et qui  à son tour va permettre d’établir des contrats entre l’Etat et les entreprises pétrolières.
Les contrats sont aux nombres de deux actuellement : il y’a le contrat de concession et le contrat de partage de production.




A  l’état actuel,  le type de contrat en rigueur, est celui de partage de production, dans ce type de contrat, les compagnies pétrolières ne sont que des prestataires de service, ce qui est tout fait le contraire avec le contrat de concession.

Le Sénégal, pour attirer les entreprises pétrolières, à travers sa politique économique, met en place des avantages fiscaux et douanière.
La signature des contrats d’exploitation implique plusieurs acteurs notamment les compagnies pétrolières, ministre de l’énergie, Petrosen et contresigné par le président de la République.

A chaque fois que l’Etat signe un contrat avec une entreprise, le Petrosen, a une part d’intérêt de 10%, ce qui lui permet d’avoir un droit de regard sur tout ce que fait l’entreprise.



L’exploitation des hydrocarbures engendre aujourd’hui plusieurs conséquences sur le plan de l’environnement ou encore les conflits qui peuvent naître entre les différents pays, c’est pourquoi, il est aujourd’hui important selon les panélistes, de renforcer les textes législatifs, pousser les entreprises à investir sur la recherche de la biodiversité ou également la réalisation parallèle de puits de secours. 

jeudi 23 mars 2017

Le 08 mars, aux origines d’une célébration


 A l’occasion de la journée internationale de la femme, l’amicale du CESTI, en collaboration d’Onu Femmes, a organisé, une rencontre sous le thème «  Le leadeurship féminin : enjeux et perspectives ». 

Elle a été l’occasion pour les invités de partager avec le public leur expérience et conscientiser la junte féminine sur les défis à relever.



Mais surtout sensibiliser les étudiantes sur les dures réalités de la vie professionnelle et sur  les contraintes liées souvent à ce métier.

La journée internationale est intervenue dans le contexte des mouvements sociaux au cours du XXe siècle en Amérique du Nord et en Europe.

Mais c’est en Décembre 1977 que l’assemblée générale des Nations Unis a adopté une résolution proclamant le 08 mars, journée des Nations Unis pour les droits de la femme et de la paix internationale.

                    

samedi 11 mars 2017

"la nouveauté dans la crise casamançaise reste, l’implications des USA"



Jean Claude Marut lors de la rencontre 
Le CESTI, dans le cadre des carrefours d’actualités, a reçu comme invité Jean-Claude MARUT, un spécialiste dans la crise casamançaise. 

Les deux intervenants (l'invité et le modérateur)  sont unanimes que dans la crise casamançaise, il  y’a le silence des médias, selon eux les médias ne s’intéressent à cette situation que s’il y a du nouveau. Pour Jean Claude Marut, la crise casamançaise qui existe  depuis plus de 34 ans, reste, un conflit violent même s’il est l’un des plus petits en Afrique par rapport à sa dimension mais aussi par la nature des meurtres. Elle est aussi une crise qui oppose deux nationalités, « sénégalais » et « casamançais ».

Si ce conflit a duré  autant d’années c’est parce que  l’Etat du Sénégal n’a pas voulu trouver de manière adéquate des solutions et parle plutôt d’opération de maintien de l’ordre. »

Selon Jean, la crise casamançaise est un conflit asymétrique opposant ainsi une guerria à une armée dont la Gambie et la Guinée Bissau qui servent de bases arrière à la rébellion. Ces deux pays, selon le conférencier, ont instrumentalisé la rébellion à leur faveur/ objectif.

Malgré les nombreuses négociations qui ont vu  la participation de toutes les parties prenantes, l’Etat du Sénégal, les rebelles, les pays voisins et les acteurs internationaux, n’ont  pas pu apporter des solutions durables.





Des  blocages qui sont du surtout à un manque de volonté de l’Etat de négocier sur certaines questions notamment sur l’intégrité territorial, les limites nationales, mais surtout vu le poids économique de la région de Casamance dans l’économie sénégalaise.

Malgré la force de l’Etat du Sénégal, il n’envisage pas de régler ce conflit par des répressions, cela se justifie  par la volonté de préserver l’image d’un pays démocratique.

Parmi les solutions pour régler ce conflit, il y a la division de la rébellion pour l’affaiblir mais surtout avec la mise ne place  de plans de développement économiques pour une meilleure intégration. Ces plans sont aujourd’hui accompagnés par l’implication des USA dans la résolution de la crise, avec la mise en place de pistes pour la valorisation de la région mais aussi faciliter le retour des déplacés.






Il n’a pas manqué également de signaler que si ce conflit persiste c’est parce qu’il existe ce qu’il appelle une économie de guerre à travers les pillages et autres, l’implication des acteurs sociaux comme les ONG, les hommes politiques, l’armée, qui au lieu de trouver une sortie de crise ne sont là pour en profiter.

Dans l’optique de résoudre ce conflit, beaucoup de réponses ont été proposées, cependant elles restent pour la plus part limitées notamment le modèle de politique n’est pas adapté mais également les répressions contre les coupeurs de bois, des  phénomènes qui peuvent raviver d’autres tensions et compromettre les avancés notés jusqu’ici.



  

mardi 7 mars 2017

« Félicité » d’Alain Gomis, l’Etalon d’or de Yennenga 2017


Après son sacre en 2013, Alain Gomis, le réalisateur sénégalais  remporte l’Etalon d’or de Yennenga 2017 avec son film « Félicité ». « Félicité », Ce long métrage tourné en Kinshasa, la capitale congolaise, revient sur la vie d’une femme du nom de Véro Tshanda Beya qui, pour venir en aide à son fils hospitalisé après un accident de la route, se trouve confronter à toutes sortes de difficultés.

Ouvres de fiction certes, mais le film d’Alain Gomis est absolument le reflet d’une certaine réalité à la fois belle et triste du continent.



Pour Alain Gomis, cette victoire est dédiée à la jeunesse africaine, à qui, il exhorte à se battre pour le développement de leur contient.

Avec ce prix, Alain Gomis devient ainsi le deuxième cinéaste africain, après le malien Souleymane Cissé, à avoir remporté deux Etalons.

Le prix du meilleur film documentaire a été décerné à Ousmane William Mbaye, pour son film « Kemtiyu Séex Anta ». Pour le réalisateur de ce film, cette victoire c’est le fait que Cheikh Anta Diop soit reconnu du grand public et que la jeunesse puisse connaitre son œuvre.



Pour  la section des séries télévisées, le prix a été décerné au Sénégalais, Abdoulahad Wone, pour son film « Tundu Wundu ».

Au total, le Sénégal a remporté six (6) pour la 25eme édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou.



samedi 25 février 2017

TIC et Démocratie quelle relation?

Crédit photo: Google 
Depuis l’avènement des nouveaux moyens de communication dès les années 90, l’on assiste à une vitesse de transmission du flux d’informations et ce dans toutes les parties du monde. Avec l’apparition de l’ordinateur portable, la télévision, le téléphone portable, l’internet, la tablette interactive ; les dirigeants des pays occidentaux et ceux d’Afrique se sont vus obliger de s’adapter aux TIC (technologies d’information et de la communication) en plus des médias traditionnels, pour véhiculer leurs idéologies et concepts politiques, transmettre des informations aux peuples et surtout faire adhérer à leurs causes le maximum de citoyens. Parmi ces idéologies figure en ligne de mire la DÉMOCRATIE : Un concept venu du Nord qui désigne un régime politique dans lequel le pouvoir est détenu par le peuple sans distinction ni du statut social ni des compétences. Ce pouvoir s’exerce par l’intermédiaire de représentants au cours d’élections au suffrage universel. La démocratie revêt donc plusieurs principes, à savoir le principe de souveraineté (du peuple), le principe d’égalité, la liberté des individus, la règle de la majorité, la séparation des pouvoirs, la consultation régulière du peuple. 


Il paraît évident que les TIC qui désignent toute activité permettant de traiter, modifier et échanger des informations, par un procédé électronique. La naissance des TIC est due à la convergence de l’informatique, des télécommunications et de l’audiovisuel. Une véritable révolution, une nouvelle façon de communiquer, offrant une multitude de possibilités et abolissant toute frontière ; ont influé ou influent toujours sur le processus de démocratisation. Comment nos Etats africains se sont approprié ce concept en utilisant ces technologies d’information et de communication ? Est-ce que ces TIC ont permis d’asseoir cette démocratie ou au contraire y a-t-il eu un semblant d’une volonté de démocratisation ? Ou en est-t-on aujourd’hui ?

jeudi 16 février 2017

Samir Amin "En Afrique il existe des industries pas une industrialisation"

Samir Amin lors de la rencontre.
 Crédit Photo: Mame M. Faye 
Les défis de l’Afrique contemporaine, a été le thème traité par Samir Amin, dans le cadre des carrefours d’actualités. Pour Samir Amin, l’Afrique est belle est belle bien intégrée dans le système mondial, et cette intégration s’est effectuée vers le 15 et 16 siècle avec la traite négrière. La deuxième intégration de l’Afrique s’est opérée avec la colonisation. Mais elles restent toutes les deux, des  formes intégration  très violentes.


Pour l’auteur de « L’économie politique de la colonisation », la marginalisation de  l’Afrique réside peut-être par rapport à la faiblesse de son PIB au plan mondial. Une situation qui s’explique aussi par le retard qu’a  connu le continent africain, un retard lié à son passé très violent avec des conséquences qui sont visible jusqu’à aujourd’hui. Une colonisation qui ne se justifie que par la volonté d’extraire les ressources naturelles de l’Afrique.

 

Pour Samir Amin, les défis de l’Afrique contemporaine, c’est de sortir de ce système caractérisé par une mondialisation néolibérale. Sortir, pour créer une autre forme d’intégration. Pour y arrivé, elle doit relever au moins deux défis :

Rentrer dans l’industrialisation car selon lui, en Afrique il existe des industries mais pas une industrialisation, même s’il reconnait que cela reste un défis difficile à relever dans la mesure où, la dépense de l’Afrique de l’extérieur reste très élevée avec l’exemple du Franc FCFA dans certains pays francophone ou encore les politiques publiques qui ne tiennent pas compte le plus souvent aux réalités socio-économiques des pays africains.



Le deuxième défi reste  La révolution agricole avec la transformation de l’économie paysanne. Entres autres défis. Ces défis permettront à l’Afrique de faire face à une mondialisation devenue néolibérale mais surtout de ne pas rester  passive donc apporter sa partition pour une mondialisation alternative où les peuples qui sont restés très passif, vont désormais contribuer à la marche du monde.





mardi 14 février 2017

Tariq " la valeur d'une information n'est pas dans les opinions mais dans l'information"

Logo de BBC Radio 
A l’occasion de la journée internationale de la radio, le CESTI, dans le cadre des carrefours d’actualités, a reçu comme invités, Mamadou Moussa BA, le rédacteur en chef de BBC/ Sénégal, Salonmon, le rédacteur en chef de BBC Afrique  et Tariq, le Chef de service Langues de BBC Londres.
La place de l’Afrique dans les médias internationaux, a été le thème  débattu par les différents invités. Aujourd’hui, la  BBC,  à travers ses différentes représentations en Afrique, veut montrer une nouvelle image de ce continent qui a été longtemps considéré comme un continent où les guerres et la pauvreté constituent le quotidien de tous les jours. 



Pour y arrivé,  elle compte s’appuyer sur les journalistes africains et plus précisément  sur la jeunesse africaine de manière générale pour s’assurer que l’histoire africaine est racontée  par les africains eux-mêmes, un moyen aussi selon Tariq, de corriger des accusations selon lesquelles la BBC, montre une mauvaise image de l’Afrique.

Avec ses 28 langues de diffusion, la BBC,une radio qui se veut panafricaine, compte s’étendre davantage en Afrique en essayant  de renforcer sa capacité de diffusion avec 6 nouvelles langues et des partenariats avec des radios locales et des institutions de formation en journalisme.



La BBC,  pour plus d’interaction avec la jeunesse africaine mais surtout faire en sorte que les informations produites dans le sud remontent vers le nord.

Les invités ont également  souligner les difficultés dont-on le journalisme est confronté, notamment avec les changements apportés par les nouvelles technologies de l’information et de la communication mais aussi la question de l’audience, qui devient de moins en moins important avec les l’avènement des réseaux sociaux, qui aujourd’hui jouent un rôle indispensable dans le domaine de l’information.

Pour être à la hauteur de l’évolution technologique, des changements sont plus que nécessaire mais surtout mettre l’accent sur  le numérique, pour permettre aux journalistes d’évoluer en même temps que ces technologies selon Tariq.


jeudi 9 février 2017

Cheikh Anta Diop, peu connu des étudiants

Le professeur Cheikh Anta Diop 
31 ans après la disparition de Cheikh Anta Diop (07 février 1986 07 février 2017), un hommage lui a été rendu au sein de l’université qui porte son nom à travers une conférence publique sur le thème : « La pensé

« On devrait se retrouver dans l’une des grandes salles de cette université pour parler de l’œuvre de Cheikh Anta Diop », souligne Khalifa Diagne, parrain de l’évènement et conférencier. Par cette phrase, il a regretté la sobriété de la commémoration de la disparition du savant. Le parcours de l’inventeur du Carbonne 14 a été retracé, de sa vie d’étudiant engagé à l’homme politique, par le conférencier et les différents intervenants parmi lesquels des étudiants. Pour le parrain, par ailleurs chef du département de la Gestion des cités universitaires et de la vie estudiantine (Dgcuve) du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud), Cheikh Anta Diop est victime de ses thèses iconoclastes et de son engagement po.



Le scientifique, dans ses thèses, a restauré la dignité de l’homme noir, allant jusqu’à défendre que l’Afrique est le berceau des civilisations avec des preuves à l’appui. Il ne partageait pas beaucoup de positions avec le premier président de la République du Sénégal, Léopold Sédar Senghor. Conséquence, il n’a pas bénéficié d’un traitement digne de son rang d’intellectuel, de savant, à un moment donné. Tout de même, il a réussi à véhiculer sa pensée.



Cheikh Anta Diop a été également donné en exemple par M. Diagne et les étudiants. Toute sa vie, il s’est investi pour réhabiliter l’homme noir. « Il n’y a qu’un seul salut, c’est la connaissance directe, et aucune paresse ne pourra nous détourner de cette effort. A formation égale, la vérité triomphe.


Formez-vous, armez-vous de sciences jusqu’aux dents », avait-il lancé à la jeunesse africaine en 1984, à la conférence de Niamey. Le parrain Khalifa Diagne s’est engagé à appuyer le Club Cheikh Anta Diop à pérenniser l’événement. Les étudiants ont réclamé une statue de leur parrain devant l’université. Ce, par devoir de reconnaissance.


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jeudi 2 février 2017

Vidéo: Lancement du hashtag #Cesmob

#CESTMOB, est le nouveau hashtag créé par des étudiants du  CESTI  pour fédérer  tous  les Cestiens d'ici ou d'ailleurs sur la toile!!!!!!!!!




jeudi 19 janvier 2017

Kemtiyu: "le pays des Noirs"


Affiche du film
Crédit: wordpress.com
Le CESTI, dans le cadre des carrefours d’actualité, a reçu, Ousmane William Mbaye le réalisateur du film « KEMTIYU  Séex Anta Diop ».

Kemtiyu, est un long métrage, qui revient sur la vie et l’œuvre de Cheikh Anta Diop. Cet enfant de thieytou (son village natal), s’est toute sa vie durant,  battu pour défendre la race noire à travers ses théories, qui jusque-là  sont restées pour la plupart du temps  méconnues par la majorité des jeunes.

Une occasion pour le réalisateur, à travers ce film  de faire connaitre "Séex Anta Diop" à la jeunesse mais aussi de ne pas trahir ceux qui ont connu le parrain de l’Université de Dakar.

Pour le Professeur Thierno Diop, cette projection est une continuité dans  la célébration du trentenaire de la disparition et ce film va permettre quelque part à Cheikh Anta de prendre sa revanche sur l’histoire.



Tous les intervenants dans  le film et en dehors  sont unanimes que Cheikh anta Diop  a redonné à l’Afrique   son passé lumineux. Un passé longtemps nié par l’occident d’où la nécessité pour le parrain de l’Ucad de renverser la thèse qui niée l’existence d’une histoire africaine et ce film reste un moyen indispensable pour vulganiser d'avantage la pensée de Cheikh Anta Diop à la jeunesse sénégalaise et africaine en particulier. 

Deux ans, est le temps qu'il a fallu au réalisateur pour tourner ce film. Une situation due à un  certains nombre de difficultés comme l’accès au archives etc ou également les personnes ressources à cela s'ajoute les moyens financiers et les matériaux de tournage. 

Mais La réalisation de ce film est surtout rendue possible avec le financement de la Fopica. Un projet de l'Etat du Sénégal pour soutenir les cinéastes sénégalais et autres acteurs culturels.